Vous trouverez dans cette fiche de lecture une analyse complète de l'oeuvre "L'Etranger" de Camus. Elle comporte les éléments suivants : chronologie des évènements, durée du récit, époque, cadre de l'histoire, commentaires et sens du titre, thèmes centraux etc.
"L'Etranger" de Camus est un livre incontournable. Ecrit avant la Seconde Guerre Mondiale, il fut publié en 1942. Son succès ne se démentira jamais...
[...] J'ai dormis jusqu'à dix heures. Je suis resté couché jusqu'à midi. Je ne voulais pas déjeuner chez Céleste. J'ai pris des œufs sans pain car je ne voulais pas aller en acheter. Je me suis ennuyé. J'ai erré dans l'appartement. J'ai lu un vieux journal. Puis, je me suis mis au balcon. J'ai regardé la rue. J'ai observé longtemps ces familles en promenade, ces gens rares et pressés, puis le désert. C'était véritablement dimanche. J'ai fumé deux cigarettes, avalé du chocolat. [...]
[...] Est-il vraiment heureux ? LES ARABES Pour Meursault, les Arabes sont comme tous les autres qu'il rencontre. Il tue l'Arabe car il l'empêche d'atteindre la source et car le soleil le fait souffrir. Il n'est pas raciste envers eux. C'est parce qu'ils veulent du mal à Raymond qu'ils sont méchants, sans plus. MARIE Marie Cardona. C'est la maîtresse de Meursault. Il la connaissait autrefois ; il en avait eu envie. Elle vit avec Meursault une relation charnelle : " Marie m'a rejoint et s'est collée à moi dans l'eau. [...]
[...] Pour lui, cet enterrement est une formalité à passer, qui clôturera cette relation pour de bon. LA SOUFFRANCE Meursault se prétend heureux de la vie qu'il mène lorsqu'il est convoqué par son patron. Il dit ne pas vouloir changer de vie. Mais, pourquoi paraît- il alors si froid, si peu expressif dans ses sentiments, dans ses émotions. Il ne désire jamais vraiment Marie. Il ne manifeste aucune tristesse lors de la mort de sa mère. Il ne pense à rien à l'annonce de sa peine capitale. [...]
[...] L'instruction dure onze mois. Au cours du procès, il fait chaud dans la salle d'audience. Les juges s'épongent le front et semblent être hâtés d'en finir. BREF : L'histoire est linéaire. Dix-huit jours séparent le drame de la mort de Mme Meursault. Les deux semaines de travail prennent peu de place dans le récit : elles semblent peu importantes. Un an sépare le meurtre et le procès. Ces deux moments se déroulent durant les mois de forte chaleur. Précisément en juin pour le procès. [...]
[...] Son caractère ne ressort pas. Sa personnalité non plus. Est-ce à dire qu'il n'a pas d'âme ? Meursault évoque les paroles du procureur qui parle de son âme au chapitre IV (partie : " Il disait qu'à la vérité, je n'en avait point d'âme, et que rien d'humain, et pas un des principes moraux qui gardent le cœur des hommes ne m'était accessible. ( ) le vide du cœur ( ) devient un gouffre où la société peut succomber. " Pourquoi paraît-il si insensible ? [...]
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