Poésie illustrée, Les cahiers de Douai, Arthur Rimbaud, Alcools, Guillaume Apollinaire, Automne, Claude Monet, Isabelle Valfort, Martha Stettler, Jean-Baptiste Lallemand, Pawe? Kuczy?ski, Camille Saint Saens, Bed?ich Smetana, Duke Ellington, Nicolas Poussin
Ce document comprend les analyses de plusieurs poèmes et tableaux.
Il est question des poèmes suivants, illustrés par les tableaux suivants :
1) Les poèmes d'Arthur Rimbaud issus du recueil Les Cahiers de Douai de 1895 :
- Sensation - Arthur Rimbaud (1895) ; illustration : La seine à Vétheuil - Claude Monet (1879)
- Le dormeur du Val - Arthur Rimbaud (1870) ; illustration : Le dormeur du val, Sculpture - Isabelle Valfort (2012)
- À la musique - Arthur Rimbaud (1870) ; illustration : Le parc Luxembourg à Paris - Tableau de Martha Stettler (1870)
- Le forgeron - Arthur Rimbaud (1870) ; illustration : La prise de la Bastille et l'arrestation du gouverneur M. de Launay - Tableau de Jean-Baptiste Lallemand (1790)
- L'éclatante victoire de Sarrebruck - Arthur Rimbaud (1870) ; illustration : La déchéance d'un tyran ridicule (caricature allemande anonyme publiée dans le Fliegende - Blatter à la fin du XIXe siècle)
2) Les poèmes de Guillaume Apollinaire issu du recueil "Alcools" de 1913 :
- Le pont Mirabeau ; illustration : Le temps qui passe et nous avec (Tableau de Pawe? Kuczy?ski)
- La maison des Morts : illustration : La danse macabre (Camille Saint Saens, Opus 40, 1874)
- Le voyageur ; illustration : La moldau (Vltava en Tchèque) (Poème de Bed?ich Smetana écrit en 1874)
- Saltimbanques ; illustration : Caravan, Duke Ellington (1936)
- Automne Malade : illustration : Automne (Tableau de Nicolas Poussin réalisé vers 1660-) // Automne, les quatre saisons, Vivaldi, 1725
[...] L'eau qui court traverse différents paysages qui viennent illustrer la nature incertaine que donne Apollinaire à la vie et ses différents aspects : une forêt dans laquelle a lieu une chasse à courre est franchie, puis le cours d'eau longe un pré où se déroulent des noces, avant de trouver le calme à la lueur d'un clair de lune, pour qu'enfin le fleuve prenne la forme d'un torrent jusqu'à traverser la ville de Prague. L'écriture de ce poème étant vouée à l'interprétation par un orchestre symphonique, les vers sont mis en musique et permettent d'adopter une approche plus vivante de l'histoire racontée. -Saltimbanques Le poème Saltimbanques de Guillaume Apollinaire est le dix-huitième du recueil Alcools. [...]
[...] Cet affrontement est sujet à de nombreux ouvrages de propagande de l'Empire Français qui le présente comme décisif. Le titre du poème d'Arthur Rimbaud (écrit en octobre 1870) fait donc la satire d'un Empereur orgueilleux voulant dissimuler la défaite globale du conflit contre la Prusse de Guillaume 1er (L'Empire Allemand voyant le jour un an plus tard). La caricature de Napoléon III faite par Rimbaud est le point intéressant du poème; l'homme y est décrit comme naïf, raide, et satisfait de la victoire insignifiante qu'il vient contempler. [...]
[...] - La prise de la bastille et l'arrestation du gouverneur M. de Launay (Tableau de Jean-Baptiste Lallemand, 1790) La prise de la Bastille, le 14 juillet 1789 est l'un des événements les plus emblématiques du siècle des Lumières. Cette forteresse militaire abritait des réserves de munitions utiles aux révolutionnaires pour renverser la monarchie absolue de Louis XVI. L'attaque de la prison par les rebelles ainsi que le cortège des gardes-françaises (essayant de retenir les personnes en dehors de la cour) sont représentés par Jean-Baptiste Lallemand en 1790 (soit un an après les faits). [...]
[...] la musique (quatrain) Écrit en quatrain, le poème A la musique d'Arthur Rimbaud fait la critique de la bourgeoisie de province et de ses habitudes. Le décor très conformiste du parc est critiqué par le poète : "place taillée en mesquines pelouses", de même que l'apparence physique et le fait qu'ils ne profitent pas de l'instant mais se déplacent pour se pavaner et se montrer en société (si l'on peut parler de société), la musique de l'orchestre militaire faisant uniquement l'objet de remarques négatives. [...]
[...] Bien que ces activités semblent profiter à un domaine seigneurial, le peintre porte sa réflexion sur l'ordre dans le monde naturel. Les Hommes peints sur la toile suivent le cycle des saisons et en font partie en même temps. C'est ce rapport privilégié à la nature, sans éléments artificiels, que je trouve digne d'intérêt. Le poème symphonique (sonnet) de Vivaldi composé en 1725 pourrait, dans une moindre mesure, venir compléter le poème d'Apollinaire, "Automne Malade". Les quatre concertos dont il fait partie célèbrent également le cycle de la vie. [...]
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