1. Le roi Ban de Bénoïc
D'emblée, le narrateur place le récit dans un temps reculé, ancien : "jadis" et fait état de l'existence de deux frères, le roi Ban qui règne sur Bénoïc et son frère Bohort, qui règne sur Gaunes. Le premier n'est autre que le père du héros, Lancelot. On comprend que ces premières pages tentent de décrire les rapports de force entre les personnages. Ainsi, Ban a un ennemi qui ne supporte pas qu'il soit vassal du roi Arthur : son voisin, Claudas, roi de la Terre Déserte et vassal du Roi de France, lui. Ce dernier assiège un jour les territoires voisins et, poussé dans ses retranchements, Ban part demander son aide à Arthur. Affligé en voyant au loin sa cité brûler et conscient d'avoir été trahi par son sénéchal, le roi tombe raide mort, laissant sa femme Hélène et le jeune bébé sans famille.
2. La reine aux Grandes Douleurs
L'écuyer trouve le corps du roi et lâche un cri déchirant qui fait venir la reine, sans l'enfant qu'elle a déposé au sol. Lancelot est dans les bras d'une étrangère, qui ne rend pas l'enfant à sa mère et saute un étang. Affligée, la reine se présente comme la "reine des Grandes Douleurs" à présent et demande à une abbesse qui la prend en pitié, de rejoindre son couvent. Elle fait construire une église pour honorer son mari et prie tous les jours en son nom, sans oublier son fils disparu car elle se rend aux bords de l'étang, espérant le revoir. Elle est bientôt rejointe par sa soeur, qui était la reine du royaume voisin et qui a elle-aussi perdu son mari sous l'assaut de Claudas, ainsi que ses deux fils, Bohort et Lionel, faits prisonniers.
3. Lancelot enfant
Ce chapitre nous révèle que rien de mal n'est arrivé à l'enfant : l'étrangère était en vérité une fée, Viviane. Lancelot vit heureux et richement avec elle et croit même qu'elle est bien sa mère. Il ne connaît pas encore son vrai prénom car tout le monde ne lui donne que des surnoms (p 18) et ceci participe à la mythification du garçonnet. Le narrateur exalte les qualités physiques de celui qui est maintenant plus âgé et allie beauté féminine à des prouesses guerrières ("le plus bel enfant du monde", p 19 ; "son corps était admirablement proportionné", p 20) même s'il semble être de mauvais caractère et prompte à s'énerver (...)
[...] L'ermite est en vérité un Frère, Amustan, qui avait accompagné la reine lors de son départ de Carmélide pour épouser Arthur et il décide de faire jour sur toutes les accusations car lui seul sera capable de reconnaître la vraie reine. Alors qu'elle est au plus mal, la seconde épouse se confesse auprès d'Amustan et elle avoue n'avoir jamais avoir été l'épouse légitime mais avoir seulement trompé le roi. Maintenant que la reine est rétablie aux yeux des puissants, elle peut quitter Lancelot, non sans chagrin. Pour faire plaisir à Guenièvre, Lancelot accepte de redevenir chevalier de la Table Ronde. [...]
[...] Voyant le peu de combattants qu'Arthur envoie, Galehaut décide de n'envoyer que le roi aux Cent Chevaliers. Les troupes du roi Arthur sont sévèrement blessées Le chevalier aux armes vermeilles Lancelot apprend que le roi Arthur se trouve dans un royaume voisin et demande à être livré contre une rançon mais la dame refuse, car elle souhaitait faire là justice et non obtenir de l'argent. Il demande à aller prêter main forte au roi Arthur puis à revenir se constituer prisonnier. Elle accepte. [...]
[...] Toutes les routes ont malheureusement été foulées et les amis décident de se séparer La quête de Calescalain Calescalain, qui a pris la route de droite, sort de la forêt à la tombée de la nuit et rencontre le manoir de Blanche Tour. On l'habille dignement et on le fait se reposer en compagnie d'une dame et de sa cour. Alors qu'il dit être le fils du roi d'Escavalon, la dame se reconnaît comme étant sa cousine germaine. Elle lui révèle aussi l'identité de celui qui a capturé Gauvain : il s'agit de Caradoc le Grand, seigneur de la Douloureuse Tour, vaillant combattant. Inquiet pour son honneur sans doute, Calescalain veut absolument participer à la libération de son ami. [...]
[...] Gaheriet, ami de Lancelot pourtant, souhaite se venger et est tué par Lancelot lui-même. On emmène la reine pour la mettre en sécurité à la Joyeuse Garde La guerre sans fin En voyant le corps de Gaheriet, Arthur est plus furieux que jamais. On apprend que Lancelot est à la Joyeuse Garde et l'on décide d'assiéger la tour. Lancelot tente de faire la paix, mais c'est son ami Gauvain, décidé à venger la mort de ses frères, qui l'empêche d'accepter l'offre. [...]
[...] Le roi feint d'aller chasser, laissant Lancelot au château et les frères de Gauvain, dissimulés dans une chambre voisine, prêts à surprendre l'amant avec la reine. Lancelot affronte les uns après les autres les chevaliers venus le dénoncer. Bohort, un des frères de Gauvain et ami de Lancelot lui fait comprendre que la découverte de la liaison entrainera une guerre sans fin Lancelot décide de fuir avec Bohort et de revenir sauver la reine le jour de son jugement. Le conseil des barons décident de mettre à mort la reine pour son insolence et Gauvain, lui, de quitter la cour si le roi accepte ce châtiment. [...]
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