Au Cabaret-Vert, Arthur Rimbaud, poème, poète, auteur, littérature, sonnet, tercets, quatrains, Charleroi, aventure, taverne, cabaret, thème positif, provocation, sentiments, émotions, sujet, émotivité du poète, impressions, Rimbaud
Forme du poème : un sonnet (deux quatrains et deux tercets écrits en alexandrins). Il est marqué par une ponctuation forte et beaucoup de ruptures, de rejets, d'enjambements : la forme classique du sonnet est ici modernisée, Rimbaud prend beaucoup de libertés.
Contexte : en 1870, Rimbaud fugue à Charleroi, une ville belge. Le poème est écrit en fin de journée, comme en témoigne la mention « Cinq heures du soir. ». On imagine qu'il a passé la journée à vagabonder
[...] v : De la tapisserie. - Et ce fut adorable, Encore un rejet : impression de liberté, les phrases coulent librement sans se laisser contraindre par les vers. Ce qui est représenté sur la tapisserie est simple, peut-être réalisé de manière maladroite . Le terme « naïfs » qu'on pouvait imaginer péjoratif est aussitôt contrebalancé par le terme mélioratif « adorable ». v : Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs, Arrivée d'un personnage : la serveuse appelée « fille ». [...]
[...] « Au Cabaret-Vert » Arthur Rimbaud (1870) Forme du poème : un sonnet (deux quatrains et deux tercets écrits en alexandrins). Il est marqué par une ponctuation forte et beaucoup de ruptures, de rejets, d'enjambements : la forme classique du sonnet est ici modernisée, Rimbaud prend beaucoup de libertés. Contexte : en 1870, Rimbaud fugue à Charleroi, une ville belge. Le poème est écrit en fin de journée, comme en témoigne la mention « Cinq heures du soir. ». On imagine qu'il a passé la journée à vagabonder. [...]
[...] Le terme « mousse » ajoute de la douceur à la boisson. v : Que dorait un rayon de soleil arriéré. Nouvelle mention de la couleur : « dorer ». La lumière de fin de journée est appelée en anglais la golden hour. Impression d'être dans une peinture pleine de couleurs. On peut hésiter sur le terme « arriéré », qui conclut le poème : il peut se rapporter au rayon de soleil tardif ou, plus ironiquement, au côté simpliste, naïf du cabaret. [...]
[...] v : Rieuse, m'apporta des tartines de beurre, Atmosphère positive : la serveuse est « rieuse », l'adjectif est mis en avant en début de vers. Après un voyage éprouvant, le poète profite d'une certaine passivité : « m'apporta ». Il n'a plus rien à faire, on s'occupe de lui et il peut se détendre. Répétition des éléments précédents : « tartines de beurre ». Dans ce poème, le vocabulaire est très simple et les répétitions donnent un côté enfantin au texte. v : Du jambon tiède dans un plat colorié, Pour rappel, Rimbaud avait commandé du « jambon qui fût à moitié froid. ». [...]
[...] Omniprésence des sens : la vue avec la présence de couleurs (« rose », « blanc ») et l'odorat avec le terme « parfumé » v : D'ail, - et m'emplit la chope immense, avec sa mousse On reste dans le champ lexical de la nourriture : « tartines », « beurre », « jambon », « gousse d'ail ». Il y a encore un rejet : on accentue le complément du nom « d'ail ». A noter que le poète n'en avait pas fait la demande : le plat commandé, à l'origine banal, se transfigure peu à peu en quelque chose d'appétissant. Autre ajout : la bière. L'adjectif « immense » et le verbe « m'emplir » mettent l'accent sur la générosité du service. [...]
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