Si c'est un homme, Primo Levi, je me souviens, guerre, camp de concentration, amnistie, Auschwitz, Shoah, Monowitz, déportation, chambre à gaz, seconde guerre mondiale
Il a écrit ce livre après-guerre, en seulement quelques mois. Il l'a écrit pour faire passer un message. Pour lui c'était important, mais aussi une urgence de témoigner de la réalité des camps de concentration et d'extermination (Auschwitz pour sa part), mais aussi de la Shoah, pour en conserver des traces, pour en écrire plus tard l'Histoire qu'on apprend par exemple aujourd'hui en cours. Ecrire ce livre était pour lui comme une libération intérieure, comme si c'était un besoin élémentaire qui remplaçait tout ce dont on lui privait et interdisait dans les camps.
[...] Si c'est un homme, raconte la mémoire refoulée (ce qui veut s'extérioriser) des juifs faisant partit du camp. Il explique l'extermination lente et douloureuse des cinq millions de juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il explique la politique d'extermination des nazis. • Le thème « Je me souviens » Si c'est un homme et le thème « Je me souviens ». Dans ce livre, le souvenir a une valeur de témoignage historique. C'est le cas de ce récit car Primo Levi a survécu à un drame collectif, une guerre, un univers concentrationnaire (relatif aux camps de concentration). [...]
[...] Pour lui c'était important mais aussi une urgence de témoigner de la réalité des camps de concentration et d'extermination (Auschwitz pour sa part), mais aussi de la Shoah, pour en conserver des traces, pour en écrire plus tard l'Histoire qu'on apprend par exemple aujourd'hui en cours. Ecrire ce livre était pour lui comme une libération intérieure, comme si c'était un besoin élémentaire qui remplaçait tout ce dont on lui privait et interdisait dans les camps. Il relate son expérience personnelle. Il a donc écrit cette œuvre pour qu'il reste une trace de ce que les nazis ont fait. [...]
[...] Il raconte comment la discrimination était forte entre les personnes aptes et celles qui ne l'étaient pas pour travailler (chambre à gaz pour celles là). Tout au long du livre, on s'aperçoit qu'il garde un ton « normal », on ne remarque jamais qu'il s'énerve alors qu'il meurt de soif, de faim, il a froid, il tremble, il lutte pour survivre, il a peur, il souffre des coups qu'on lui porte, il travaille minimum 8h par jour en hiver, presque 11h en été. On s'aperçoit qu'il ne se reconnaît plus. C'est une humiliation perpétuelle et quotidienne que les SS leurs font subir. [...]
[...] Ce récit peut être perçu comme étant un drame dans le drame : il a vécu dans les camps de concentration et il écrit un livre dessus → obligé de repenser à tous ces souvenirs pour raconter. C'est un peu comme si il revivait son passé. • Conclusion Nous pouvons dire de ce récit, que sous sa forme d'écriture du souvenir personnel (récit autobiographique), il a été une avance considérable dans l'Histoire et qu'il sert aujourd'hui de mémoire collective. *amnistie = acte prescrivant à l'oubli officiel d'une ou plusieurs catégories d'infractions et annulant leurs conséquences pénales. [...]
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