Jane Eyre est une jeune orpheline élevée par Mme Reed, sa riche et cruelle tante. Une servante appelée Bessie représente sa seule source de gentillesse, en lui racontant ses histoires et en lui chantant des chansons.
Un jour, elle est punie pour s'être battue avec son intimidant cousin John Reed: Jane est enfermée par sa tante dans la chambre rouge, le lieu de la mort de son Oncle Reed (...)
[...] Helen est l'opposé de M.Brockelhurst sur de nombreux plans. Alors que ce dernier incarne une vision évangélique de la religion qui chercher à dépouiller les autres de toute fierté excessive ou de leur capacité à trouver du plaisir dans le monde matériel, Helen représente une forme de chrétienté qui met l'accent sur la tolérance et l'acceptation des autres. Le proviseur utilise la religion pour accroître son pouvoir sur les élèves, tandis qu'Hélène s'en remet à sa foi personnelle et, fidèle à la tradition chrétienne, tend sa joue aux politiques austères de Lowood. [...]
[...] Elle passe huit ans de plus à Lowood, dont six en tant qu'élève et deux en tant que professeur. Après avoir enseigné durant ces deux années, Jane aspire à de nouvelles expériences. Elle accepte un poste de préceptrice au compte du Manoir Thornfield, où elle dispense des leçons à une jeune Française, Adèle. La distinguée gouvernante, Mme Fairfax, est à la tête du domaine. Quant à l'employeur de Jane à Thornfield, il s'agit d'un homme obscur et passionné appelé Rochester, dont Jane tombe secrètement amoureuse. [...]
[...] Cela comprend notamment une meilleure connaissance de soi et une foi totale en Dieu. L'égalité des sexes Jane lutte en permanence pour atteindre l'égalité et surmonter l'oppression des femmes. En plus de la hiérarchie de classes, elle doit affronter la domination patriarcale et tous ceux qui pensent que les femmes sont inférieures aux hommes et doivent donc être traitées comme telles. Trois figures masculines menacent son statut et son combat dans le roman : M.Brocklehurst, Rochester et St John, à différents niveaux. [...]
[...] Lorsque Rochester lui offre une opportunité de laisser libre cours à ses passions, Jane se rend compte qu'une telle liberté pourrait aussi signifier une sorte d'emprisonnement : en étant la maîtresse de Rochester, elle sacrifierait sa dignité et son intégrité au profit de ses sentiments. St John Rivers lui offre aussi une autre liberté, celle d'agir sans réserve sur ses principes. Il donne à Jane la possibilité d'exercer pleinement ses talents en vivant et travaillant avec lui en Inde. Jane finit par se rendre compte, cependant, que cette liberté serait aussi une sorte d'esclavage, car elle serait obligée de contenir ses véritables émotions et passions. Charlotte Brontë a peut-être créé ce personnage comme un moyen d'assumer sa propre vie. [...]
[...] Brontë explore la complexité des positions sociales tout au long de Jane Eyre. A l'instar de Heathcliff dans Les Hauts de Hurlevent, Jane est un personnage à la position sociale parfois ambiguë et constitue, par conséquent, une source de tension pour les personnages qui l'entourent. Ses manières, son raffinement et son éducation sont ceux d'une aristocrate, ce qui peut être expliqué par le fait que les gouvernantes ou préceptrices de l'ère victorienne devaient posséder la culture de l'aristocratie pour pouvoir enseigner aux enfants de cette classe. [...]
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