Né à la Ferté-Mirton, le jeune Racine n'a que trois ans lorsqu'il devient orphelin. C'est sa grand-mère paternelle qui prend en main son éducation. En 1655, elle le confie aux Petites-Ecoles de l'abbaye de Port-Royal, près de Paris, où elle s'était retirée. Jusqu'en 1658, il y reçoit l'enseignement des jansénistes qui exerceront une grande influence sur lui.
De 1658 à 1661, il est à Paris et il étudie la philosophie et commence à écrire quelques poèmes. Après 1663, il fait ses débuts théâtraux avec "La Thébaïde" et "Alexandre le Grand". Il les fait représenter par la troupe de Molière : Racine est mécontent de la manière dont la troupe de Molière interprète son œuvre et la discorde éclate entre les deux hommes. Racine donne ses pièces au théâtre, rival, de l'Hôtel de Bourgogne. Il rompt avec Port-Royal et le jansénisme dont il reproche leur critique du théâtre.
Commence alors pour Racine une période de production intense. De 1667 à 1677, il élabore l'essentiel de son œuvre théâtrale. Après les violentes critiques sur "Phèdre", il abandonne la scène et se réconcilie avec les jansénistes et il devient historiographe du roi. En 1689, puis en 1691, il revient au théâtre. Racine vit, jusqu'à sa mort, une existence rangée vouée aux occupations religieuses et familiales.
[...] Commence alors pour Racine une période de production intense. De 1667 à 1677, il élabore l'essentiel de son œuvre théâtrale. Après les violentes critiques sur "Phèdre", il abandonne la scène et se réconcilie avec les jansénistes et il devient historiographe du roi. En 1689, puis en 1691, il revient au théâtre. Racine vit, jusqu'à sa mort, une existence rangée vouée aux occupations religieuses et familiales L'œuvre dans son contexte historique Après les profondes mutations de la Renaissance apportées par les découvertes de civilisations inconnues, les contributions de Copernic, Galilée et Kepler à la connaissance de la Terre et des lois physiques de l'univers et la remise en cause des croyances, les guerres de religion, le début du XVIIème siècle apparaît comme une période de bilan où domine le besoin de liberté. [...]
[...] Narcisse Gouverneur de Britannicus, il est en fait le conseiller de Néron. Par la finesse de son analyse psychologique il entraîne Néron vers son mauvais penchant et l'aide à s'affranchir de l'emprise d'Agrippine. Il contribue à la naissance du Tyran Néron. Pour conclure, on peut dire que les personnages sont mythiques et aristocratiques. Britannicus est quand même écrasé par son destin, ses passions antagonistes le font courir à sa perte, il est tiraillé entre son amour et son ambition politique. [...]
[...] Il m'a donné l'impression de vivre sa vie amoureuse par procuration. C'est le seul détail qui ma perturbé dans la lecture de cette pièce de théâtre. C'est un chef-d'œuvre du théâtre classique, la thématique peut-être transposée à notre époque car ce qui fait tourner le monde actuel c'est quand même le pouvoir et le sexe. L'un ne va pas sans l'autre. Une expression russe du 19ème siècle dit : " tant qu'il y aura deux hommes et une femme sur Terre, il y aura la guerre Jansénisme : mouvement religieux animé par Jansénius et ses disciples ; ce mouvement privilégiait l'initiative divine face à la liberté humaine, s'opposant ainsi aux jésuites. [...]
[...] La construction des pièces est d'une grande rigueur. Elle suit les règles classiques et convient tout à fait à la rigueur de la fatalité. L'unité de ton permet de dégager l'essence tragique. L'unité de lieu montre des personnages enfermés à la fois dans une confrontation insupportable avec les autres et dans un repliement aliénant sur eux-mêmes. L'unité de temps et l'unité d'action conduisent à la concentration et soulignent que la pièce se déroule pendant un moment privilégié de la crise. [...]
[...] J.- C.) et, sans fils lui-même, adopta Caligula, le petit-fils de son frère Drusus. Celui-ci sombra rapidement dans une folie meurtrière et fut assassiné en 41 ap. J.-C. sans laisser d'héritier. Poussé par les prétoriens, Claude, le neveu de Tibère, devint empereur ; marié quatre fois, il fit exécuter pour son infidélité sa troisième épouse Messaline (mère d'Octavie et de Britannicus) et épousa Agrippine la Jeune (sœur de Caligula). Cette dernière avait eu d'un précédent mariage un fils, Néron, avec Domitius Ahenobarbus (descendant d'Auguste), après avoir fait adopter et choisir Néron pour successeur, elle empoisonna Claude (54 ap. [...]
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