Par une courte indication temporelle en haut de page, l'auteur nous dépayse : Bibracte (une ville fortifiée), 52 avant J.C. Entrée in medias res dans le récit, le jeune Windus se glisse hors des regards pour écouter ce qui se dit dans l'école des druides. En expliquant que son action est interdite, l'auteur nous informe sur sa condition : Windus n'est autre qu'un esclave germain. Il possède cependant une qualité, celle de retenir tout ce qu'il entend, y compris les cours destinés aux futurs vates et élèves-bardes, donnés par le grand druide Diviciacos, qu'il épie quotidiennement. Soudain, une flèche se fiche aux côtés du garçon (...)
[...] Cette anecdote est éclairée par Evelyne Brisou-Pellen en fin de roman : elle est véridique et, puisque personne n'a jamais donné d'explication à la folie des soldats, l'auteur a souhaité l'éclairer par un phénomène fantastique de son invention, qui pose un évident problème de véracité historique. Peut-on, sous couvert d'une lacune historique, inventer une explication, à plus forte raison, magique ? Adresse douteuse 84) Toujours Bibracte, Pétrus est menacé par le chef du village : il est un Romain et n'a rien à faire ici. Voyant l'ancien maître de Windus quitter Bibracte, l'enfant en profite pour se cacher dans le chargement de la charrette et ainsi rejoindre le camp romain, là où il pense trouver ses amis. [...]
[...] Le jeune romain est inquiet : les cavaliers vont forcément être remarqués ! Un brouillard s'abat sur le camp, empêchant de distinguer les fuyards. Morgana est forcément à Alésia pour qu'un tel prodige survienne ! Cruelle décision 106) César s'inquiète car il a appris par un espion qu'un énorme contingent de cavaliers a fui dans le brouillard. Les Gaulois sont de mieux en mieux organisés, sous le commandement de Vercingétorix. On les rejoint, moins puissants que ce que pense César, car la nourriture commence à manquer. [...]
[...] Le druide le repousse : un druide est un sage et non pas quelqu'un avide de pouvoir. Soudain, Windus entend Pétrus demander à son maître de le louer ! L'offrande 36) Les Trois vont récupérer la plaque dorée que l'orfèvre a réalisée pour lui : elle porte que les Dieux protègent les Druides Les enfants ont en commun d'avoir perdu des parents : Windus a vu ses parents se faire tuer devant lui et sa sœur s'est faite capturer ; Pétrus a perdu sa mère et son père est urbaniste ; Morgana a perdu sa mère et son père est le Druide de Cenabum, élu chef suprême des druides lors de la réunion dans la forêt des Carnutes. [...]
[...] Ce dernier, ivre, lance qu'il a vendu le garçon contre une amphore de vin. Les Germains étant de bons cavaliers il sera sans doute vendu pour faire la guerre ! Les enfants espèrent en vain son retour. Lors de la fête de Beltaine, dédiée à Belenos, ils apprennent que Vercingétorix veut rassembler le peuple à Bibracte. Pour Morgana, la première lettre du nom du chef gaulois évoque le vol des oiseaux, c'est un signe. Celui-ci appelle les peuples à s'unir pour repousser le dangereux César. [...]
[...] Pire, César, marche vers Province, le lieu qu'a quitté Pétrus. Le garçon parvient à se faire engager comme corneur, pour ne pas avoir à quitter le camp Mauvais pressentiment 80) Morgana pense que la guerre est finie puisque César s'est replié. Elle espère bientôt retrouver ses amis. Pourtant, Vercingétorix veut poursuivre les Romains, profitant de leur déroute pour leur voler armes et nourriture. Elle tente de prévenir le chef Gaulois de son mauvais pressentiment mais Volcos, toujours aussi orgueilleux, se moque de la jeune fille. [...]
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