Evelyne Brisou-Pellen, "Le crâne percé d'un trou"

Résumé du document

Héros récurrent d'Evelyne Brisou-Pellen qui voyage en France au Moyen-âge. 19ème enfant d'une famille qui en compte 25, il a fui la maison familiale et a appris à lire et à écrire au cours d'un séjour dans un monastère. Il a ainsi pu devenir scribe et offre ses services en parcourant le royaume (...)

Extraits

[...] Frère Sévère semble avoir disparu. L'abbé demande à Garin d'inscrire le décès du jardinier dans le Livre du chapitre. Garin pose des questions sur Raoul et Sévère. L'abbé lui apprend que l'un d'eux lui avait été annoncé comme étant mutilé. Cependant, les marches de l'abbaye ne lui auraient pas posé de problème. Alors Garin explique que certaines reliques ont été volées et expose sa théorie : on a tué le frère Robert en faisant croire qu'il était le voleur du crâne. [...]

[...] Il constate qu'un seul moine ne chante pas : Garin apprendra plus tard que c'est parce que sa voix est en train de muer. Après la messe, les moines vont au chapitre (réunion de moines ; ce jour-là, chacun pourra s'y accuser publiquement de ses fautes : l'abbé espère que si un moine est coupable du vol du crâne, il le dira). Garin réussit à aller au scriptorium en se perdant et en empruntant des couloirs inconnus. Frère Robert l'y rejoint : ils doivent monter au chartrier pour consigner la disparition du crâne sur le Livre. Au chartrier se trouve de nombreuses reliques. [...]

[...] En 709, construction d'une petite église par Aubert. Une abbaye y est ensuite fondée en 966. Les pèlerins affluent au Mont Saint-Michel pendant tout le Moyen-âge : ils viennent se recueillir devant les nombreuses reliques du Mont. Certains d'entre eux périssent en traversant la baie à marée basse : soit ils sont surpris par la marée montante, soit ils s'enlisent dans les sables mouvants (l'auteur y fait souvent allusion dans le roman). De nombreux miracles auraient eu lieu au Mont (l'abbé Nicolas en parle dans le roman). [...]

[...] La 3ème fois, las des hésitations d‘Aubert, Saint-Michel, furieux de ne point avoir été écouté laisse une preuve de son pouvoir: dans le crâne de l'évêque apparaît un trou circulaire. Ce crâne percé trou est la relique la plus célèbre du Mont Saint-Michel pendant des années, d‘où le titre du roman. Aujourd'hui le crâne d'Aubert est conservé dans la basilique d'Avranches. L'évêque certain que ces visions n'étaient point à mettre sur le compte de la folie, entreprend les travaux commandés par l'archange. Il fait construire un petit oratoire en forme de grotte pouvant contenir une centaine de personnes. [...]

[...] Quand ils vont vérifier, le crâne n'y est plus, et un moine se dirige rapidement vers la sortie d'un couloir à l'étage inférieur Le frère Raoul apprend alors à Garin que Louÿs a été emprisonné. Garin fait semblant de se rendre au chartrier, glisse la clé dans la porte, mais n'y entre pas et se rend à la salle des cachots. Quelqu'un referme la prote derrière lui. Il promet à Louys de l'aider à s'enfuir : ceux qui l'ont arrêté pensent que Garin a volé des reliques pour les donner à Louys. Frère Robert ouvre la porte de la salle et libère ainsi Garin. Chapitre 8. La vengeance de la relique. [...]