Guy Montag est un pompier âgé de trente ans qui s'estime satisfait de son travail. Sa mission consiste, au c?ur d'une future société américaine oppressive, à brûler les livres et les possessions de leurs propriétaires.
Toutefois, il développe des réticences à accomplir cette tâche après avoir rencontré sa nouvelle voisine, Clarisse McClellan, une jeune adolescente qui fait preuve d'un comportement bizarre puisqu'elle marche au lieu de conduire et aime converser avec les gens (...)
[...] Lorsque Montag arrive à son travail, Beatty se moque de lui en utilisant des citations contradictoires tirées de livres célèbres, afin de lui prouver que les livres sont des objets sans aucune utilité, élitistes et déroutants. Montag lui tend un livre et est apparemment pardonné. Mais soudain, la sirène retentit. Tous les pompiers se précipitent vers leur camion et se ruent vers l'adresse qu'on leur a donnée. Il s'agit de la maison de Montag Troisième partie : l'Eclat de la flamme A leur arrivée, Mildred quitte la maison et s'engouffre dans un taxi. C'est elle qui a donné l'alarme. [...]
[...] Le couple essaie alors de les lire. Mildred n'est pas rassurée ; elle craint une dénonciation de ses voisins et pense qu'il vaut mieux abandonner les livres et revenir à une vie tranquille. Seconde partie : le Tamis et le Sable Lire n'est pas chose facile lorsque l'on a si peu d'entraînement. Mildred abandonne rapidement et insiste auprès de son mari pour qu'il se débarrasse des ouvrages afin qu'ils reviennent à leur vie normale. Montag, toutefois, se souvient alors d'un professeur de littérature à la retraite dénommé Faber. [...]
[...] Il laisse la liberté au lecteur de penser à d'autres groupes. Dans la Postface de son roman, Bradbury se montre extrêmement sensible à toute tentative de restriction de la liberté d'expression. Par exemple, il s'oppose fermement aux lettres qu'il a reçues lui suggérant de revoir son traitement des personnages féminins ou Noirs. Il considère ce genre d'interventions comme hostiles et intolérantes par essence, comme un premier pas vers la mise en place des autodafés Connaissance contre ignorance La lutte de Montag, Faber et Beatty s'articule autour de la tension entre savoir et ignorance. [...]
[...] Ses tentatives pour retrouver sa propre humanité l'emmènent de la compassion et la sensibilité (comme lors de ses conversations avec Clarisse) à des situations bien plus grotesques et irresponsables, telles le meurtre de Beatty ou son plan maladroit visant à se renverser le régime des pompiers. Mildred Montag La femme de Guy est l'un des personnages principaux du livre. Elle semble n'avoir aucun espoir de résoudre ses problèmes de conflits intérieurs. Sa tentative de suicide laisse penser qu'elle souffre beaucoup et que son obsession de la télévision est un moyen d'éviter de regarder sa vie en face. Mais ses véritables sentiments sont enfouis au plus profond d'elle- même, au point qu'elle n'est même plus consciente d'avoir tenté de se suicider. [...]
[...] Montag est le protagoniste de Fahrenheit 451, mais il est bien loin d'avoir la perfection d'un héros de roman. Sa foi dans son métier disparaît rapidement après le début du roman. Malgré le fait que le lecteur puisse le trouver sympathique dans sa rébellion, force est de constater que bien souvent il se révèle maladroit dans sa façon d'agir. Et, confronté à la complexité des livres pour la première fois, il est bien souvent perdu, frustré et dépassé par sa tâche. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture