Fiche de lecture du livre Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. Comment s'exprime le maccarthysme dans ce livre ? En quoi la société décrite par Bradbury est utopique ? En quoi le lmaccarthysme conduit à l'absence de souci ? Comment la culture de masse impose une forme de bonheur ?
[...] Parmi eux figuraient plusieurs amis de Bradbury. Les aspects du maccarthysme représentés dans ce roman sont ceux qui ont touché le plus l'auteur. une part la restriction de la liberté d'expression matérialisée par les autodafés. En effet, dès la première page, Montag apparaît effectuant un autodafé: Quel plaisir extraordinaire c'était de voir les choses se faire dévorer, les voir noircir et se transformer. Le deuxième aspect du maccarthysme évoqué dans ce texte est l'élimination systématique des intellectuels par la délation de leur voisin. [...]
[...] Nous aborderons tout abord la société de Bradbury, en évoquant le maccarthysme et la culture de masse. Ensuite, nous tenterons de voir en quoi des deux évolutions de la société permettrait de conduire au bonheur commun. La société de Bradbury A Le Maccarthysme B La culture de masse II/ En quoi cette société conduit au bonheur A Le Maccarthysme conduit à l'absence de souci B La culture de masse impose une forme de bonheur I/La société décrit par Bradbury Le Maccarthysme C'est une période de l'histoire américaine (appelée aussi Terreur rouge) de 1950 à 1956. [...]
[...] Le héros, Montag, est donc un pompier pyromane. Poursuivi par la curiosité, il commence à cacher des livres chez lui et commence à rêver d'une société différente dans laquelle la lecture ne serait pas considérée comme un acte antisocial. Il devient alors un criminel pourchassé. Débute la découverte d'un monde inconnu, dissimulé par les médias et censuré par la société, dans lequel Montag rencontre une jeune fille Clarisse( opposition à sa femme endoctrinée par la propagande télévisée), un vieil homme ancien professeur, puis une communauté de personnes vivant en marge de la société et connaissant par cœur des livres entiers pour les sauver de l'oubli. [...]
[...] Dans cette société, les gens se disent heureux. Ceci s'explique par le fait qu'en pratiquant les autodafés, on réduit à néant la possibilité de lire, donc de réfléchir et de penser. Cette absence de réflexion est mise en avant par clarisse à plusieurs reprises; elle déclare : vous ne prenez jamais le temps de réfléchir à la question que je vous ai posée Or, si l'on dit à un homme qui ne pense pas qu'il est heureux, alors il le devient car il ne songera pas à penser autrement. [...]
[...] Pas de silence donc, pas d'opportunité pour la pensée. Beatty, le capitaine des pompiers explique clairement que cette culture de masse fut rendue également rendue possible par la déliquescence du système scolaire et l'absence de mobilisation des intellectuels comme Faber, qui ne se sont pas mobilisés : J'ai vu où on allait, il y a longtemps de ça. Je n'ai rien dit. Je suis un de ces innocents qui aurait pu élever la voix quand personne ne voulait écouter les ‘coupables'. [...]
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