Guy Montag est pompier dans une unité spéciale depuis 10 ans. La profession de cet homme de trente ans consiste à brûler la maison de personnes possédant un livre. Marié à Mildred, il est pleinement satisfait de son métier et de sa vie paisible, dans une maison où la télévision occupe une place importante. Un jour en revenant du travail il croise une jeune fille de 17 ans du nom de Clarisse Mc Clellan. Tous deux, après une longue conversation, se lient d'amitié (...)
[...] Avis personnel : Avec Fahrenheit 451, Ray Bradbury nous a convaincu. En effet ce livre nous a plu, avec le personnage de Montag qui, à travers le style d'écriture de Bradbury, se positionne contre son métier consistant à brûler les livres, et donc une liberté : celle de pouvoir s'évader. Pompier depuis dix ans qui décide de tout arrêter, Montag nous a persuadé du côté plaisant de ce livre. Cette décision de soudain laisser tomber son métier voir même sa femme et sa maison, montre à quel point il est important pour lui de vivre réellement, de mener une vie utile. [...]
[...] Granger va lui expliquer qu'ils apprennent par coeur les livres avant de les brûler car ainsi il ne reste aucune trace physique des livres. Ils se nomment d'ailleurs les hommes-livres IV. Présentation d'un morceau choisi : L'extrait choisi va de la page 85 D'avantage de sports à la page 87 et voilà ce que je suis Dans ce morceau, le capitaine Beatty vient rendre visite à Montag qui n'est pas venut au travail car il commence à détester son métier. [...]
[...] Mildred : Cette femme, épouse de Guy Montag, est dépendante de la télévision et est instruite par la propagande qu'elle y voit, dans cette société de consommation. Elle se considère comme heureuse car elle est mariée, a des amis, ainsi qu'une télé. Elle utilise un coquillage radio, petit appareil qu'elle glisse dans son oreille, sans lequel elle ne peut dormir, ainsi que des somnifères dont elle abusera au début de l'histoire. Présente dans le roman pour dénoncer comment cette société peut nous rendre naïf, elle est l'exemple même cette population soumise au gouvernement et avalant des informations machées, sans aucun besoin de réfléchir par soi- même. [...]
[...] Un fois sur place, Montag se demande pourquoi cette femme tenait tant à ses livres, il décide donc d'en voler un. C'est alors qu'il se remet en question et décide de quitter son travail. Une fois avoir avoué au capitaine Beatty son acte, ce dernier vient lui expliquer le pourquoi de ce métier et de cette société où l'on nous faire boire des informations toutes prêtes. Quand il part, Guy avoue à sa femme qu'il garde caché chez eux plusieurs livres. [...]
[...] Bradbury a voulu nous faire comprendre que sans la lecture, nous tomberons dans un univers dans lequel le bonheur s'achète tout prêt, la liberté n'existe plus, et les gens ne réfléchissent plus par eux même, ils sont manipulés, on leur impose un point de vue. Un monde dans lequel les valeurs fondamentales de l'Homme ont été bannies. Ces pouvoirs de la lecture révélés ici peuvent être aussi à prendre comme une mise en garde contre ce à quoi notre monde pourrait rapidement ressembler si la lecture n'existait pas, mais cela reste une mise en garde et non une préparation à un futur plausible car la censure de nos jours est de moins en moins présente. [...]
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