Mme Bovary, Gustave Flaubert, Emma Bovary, province française, réalisme, littérature du XIXe siècle, vision pitoyable de la société, discrédit des personnages, roman polyphonique
Gustave Flaubert est né le 12 décembre 1821 à l'hôtel-Dieu de Rouen. D'origine bourgeoise, fils de chirurgien, le jeune écrivain passe une enfance triste dans le cadre austère que lui offre l'hôpital. Côtoyant la mort au quotidien, et étant délaissé par ses parents, Gustave Flaubert tente des études de droit à Paris après avoir été scolarisé au collège royal de Rouen. Mais le droit n'est pas sa vocation : en effet, le jeune étudiant choisit de délaisser ses études au profit de la littérature qui le passionne. Dès lors, Flaubert entreprend ses premiers écrits dont les Mémoires d'un fou rédigé en 1837 est le premier, suivis de L'Éducation sentimentale en 1839.
[...] En effet, Gustave Flaubert met à son avantage de nombreux procédé stylistique lui permettant de capter son auditoire afin de lui faire saisir les principales idées voulant être véhiculées, et par conséquent de les convaincre. Tout d'abord, le premier registre à étudier parmi les diverses variétés de style employé par Flaubert est l'ironie, vis-à-vis des personnages et des divers excès présents dans les comportements et actions de ceux-ci. En effet, le roman de Madame de Bovary est un roman drôle et amusant, au rire parfois cruel. Le roman prend à la fois le ton d'une comédie, d'une satire aux allures ironiques. [...]
[...] Mais ce n'est pas tout. Le but de l'écrivain est tout d'abord de donner une vision pitoyable de la société qui est décrite comme anticlérical, et une vie bourgeoise prétentieuse et médisante. À cet effet, nous pouvons tout d'abord constater que le roman tente de se débarrasser de toute romance, et de tirer au contraire de toute relation entre les multiples personnages une charge dramatique. Dans ce roman les amours sont pitoyables et les exploits sont manqués, tout est dérisoire. [...]
[...] Pour ceci, de nombreuses descriptions informatives ou symboliques sont mises en œuvre. À côté de cela, des accessoires dramatiques, pour raconter de manière plus théâtralisée les épisodes et accentuer l'effet recherché. Mais à côté de cela, nous pouvons aussi déceler une part de lyrisme et d'émotion. En effet, la dérision permet au roman de délivrer des idées reçues et des images toutes faites : elle permet de faire ressortir les bouleversements authentiques et les images douloureuses du destin d'Emma. L'écrivain met donc le lyrisme au profit d'un rendu des déceptions et des souffrances des personnages. [...]
[...] Je crois pourtant qu'on peut lui donner la consistance du vers. Une bonne phrase de prose doit être comme un bon vers, inéchangeable, aussi rythmé, aussi sonore. Voilà du moins mon ambition (il y a une chose dont je suis sûr, c'est que personne n'a jamais eu en tête un type de prose plus parfait que moi ; mais quant à l'exécution, que de faiblesses, que de faiblesses mon Dieu Il ne me paraît pas non plus impossible de donner à l'analyse psychologique la rapidité, la netteté, l'emportement d'une narration purement dramatique. [...]
[...] Mme Bovary - Gustave Flaubert (1856) I. Présentation de l'auteur Gustave Flaubert est né le 12 décembre 1821 à l'hôtel-Dieu de Rouen. D'origine bourgeoise, fils de chirurgien, le jeune écrivain passe une enfance triste dans le cadre austère que lui offre l'hôpital. Côtoyant la mort au quotidien, et étant délaissé par ses parents, Gustave Flaubert tente des études de droit à Paris après avoir été scolarisé au collège royal de Rouen. Mais le droit n'est pas sa vocation : en effet, le jeune étudiant choisit de délaisser ses études au profit de la littérature qui le passionne. [...]
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