C'est vers le début du XVIIIe siècle que naît un des plus grands philosophes des Lumières. Il se nomme François-Marie Arouet, mais si ce nom ne vous dit rien, on l'appelle plus communément Voltaire. Ce grand personnage a écrit plusieurs œuvres littéraires célèbres. L'écrivain manie son style avec une grande subtilité et possède tout l'arsenal des procédés du conteur et du polémiste : religion, politique, économie, philosophie, science et littérature sont abordées, avec humour, ironie, et moquerie.
Candide a été écrit en 1759. Il s'agit d'un conte philosophique racontant les périples d'un jeune homme qui affronte les horreurs de la guerre et les malheureux hasards de la Nature ainsi que de multiples autres injustices causées par l'Homme. Dans cette œuvre, il condamne notamment l'optimisme des philosophes leibniziens qui prétendent que tout est au mieux dans le monde où les hommes vivent. Dans Candide, la quête du bonheur est le thème central. C'est ce qui fait évoluer le personnage principal. Elle prend une forme particulière : la recherche de Mademoiselle Cunégonde.
[...] Nous illustrerons dans chaque partie, pourquoi Candide aboutit à un échec. Nous finirons dans un troisième temps par expliquer ce que représente le bonheur selon le point de vue de l'auteur. Commençons par présenter les quelques formes de bonheur dans Candide. Premièrement, il y a la recherche de l'amour qui est un sentiment né du désir et dont la beauté est l'un des principaux critères qui le suscite. Néanmoins, l'amour est très décevant dans Candide. Citons dans le premier chapitre : sa fille Cunégonde était haute en couleur, fraîche, grasse, appétissante (p.8) ; Candide tombe en effet amoureux de Cunégonde par la beauté de cette dernière et il conclut (p.9) qu'après le bonheur d'être né baron de Thunder-ten-tronckh ; le second degré de bonheur était d'être Mlle Cunégonde ; le plus grand souhait de Candide serait d'être né dans la noblesse afin d'épouser Cunégonde. [...]
[...] Fiche de lecture: Candide ou l'Optimisme C'est vers le début du XVIIIe siècle que naît un des plus grands philosophes des Lumières. Il se nomme François-Marie Arouet, mais si ce nom ne vous dit rien, on l'appelle plus communément Voltaire. Ce grand personnage a écrit plusieurs œuvres littéraires célèbres. L'écrivain manie son style avec une grande subtilité et possède tout l'arsenal des procédés du conteur et du polémiste : religion, politique, économie, philosophie, science et littérature sont abordées, avec humour, ironie, et moquerie. [...]
[...] 29) ; Cunégonde est désormais une esclave pauvre qui lave et étend des serviettes ; mais en plus, bien qu'elle ait perdu son rang de noblesse de soixante et onze quartiers son caractère n'en est pas moins altéré (p.132) : elle fit souvenir Candide de ses promesses avec un ton si absolu que le bon Candide n'osa pas la refuser Candide n'avait en revanche aucune envie d'épouser Cunégonde (Ch.30). De plus, les retrouvailles sont brèves contrairement au chapitre où ils sont décrits avec passion. La recherche du bonheur de Candide né par l'amour devient un échec. Deuxièmement, la satisfaction d'un besoin nous procure toujours du plaisir. Certains pensent que lorsqu'on possède tout ce qu'on veut, on est heureux. Or, on finit en réalité par s'ennuyer. [...]
[...] Les souverains sont déchus soit par une querelle familiale, soit par une guerre, soit à cause des dettes accumulées. Ils sont dès lors devenus les victimes de leur propre destinée. L'histoire des six rois détrônés montre bel et bien que c'est à cause du pouvoir qu'ils sont tombés. Le bonheur par le pouvoir n'est donc qu'une tromperie et la recherche par celui-ci devient de nouveau un échec. Passons maintenant aux lieux supposés du bonheur. Il existe trois lieux dans Candide qui sont des espaces clos. Leur définition serait qualifiée de paradis terrestre. [...]
[...] À présent, venons à la conception du bonheur montré dans le dernier chapitre. Après que Candide ait échoué dans la recherche du bonheur, il devient un homme qui peut réfléchir par ses propres moyens. Le savoir de Pangloss perd totalement son estime auprès de Candide qui n'hésite pas à le couper dans son discours (p.137) : Je sais aussi qu'il faut cultiver son jardin ; et cette fois-ci, c'est Candide qui lui donne une leçon, à partir de toutes ses aventures, afin d'atteindre la même prospérité que le vieux Turc. [...]
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