Black coffee, Agatha Christie, Hercule Poirot, Espionnage, maître chanteur, argent, mise en évidence d'une société hypocrite
Agatha Christie a écrit Black coffee sous forme de pièce de théâtre en 1930. Une pièce qui a eu un énorme succès. C'est Charles Osborne, un écrivain australien, qui a réécrit le texte –le terme exact est novelisé- en 1998 et il a récidivé en 1999 pour Le Visiteur inattendu et l'année suivante pour La Toile d'araignée. Black coffee se passe en vase clos avec très peu de personnages. Poirot vient de retrouver son ami Hastings et l'amène avec lui dans un château du Surrey, à l'appel d'un physicien renommé. Mais quand ils arrivent, le savant est mort et Poirot ne tarde pas à flairer le meurtre.
[...] Black coffee d'Agatha Christie, formule magique et petit noir Agatha Christie a écrit Black coffee sous forme de pièce de théâtre en 1930. Une pièce qui a eu un énorme succès. C'est Charles Osborne, un écrivain australien, qui a réécrit le texte terme exact est novelisé- en 1998 et il a récidivé en 1999 pour Le Visiteur inattendu et l'année suivante pour La Toile d'araignée. Black coffee se passe en vase clos avec très peu de personnages. Poirot vient de retrouver son ami Hastings et l'amène avec lui dans un château du Surrey, à l'appel d'un physicien renommé. [...]
[...] Au cours du dîner, il avait proposé au personnage indélicat de rendre cette formule et avait éteint la lumière. Malgré cela, personne n'a mordu à l'appât et les uns et les autres sont soupçonnés. Le médecin italien, d'abord : normal, c'est un étranger, Son fils et sa belle-fille qui a été infirmière pendant la guerre et a gardé des médicaments, font de parfaits suspects. Peu à peu se dessine le portrait d'un savant égoïste entièrement tourné vers ses travaux et qui tient sa famille sous sa coupe, exigeant que son fils abandonne une prometteuse carrière militaire. [...]
[...] Ce n'est peut-être pas une œuvre majeure d'Agatha Christie –elle était encore très jeune quand elle l'a écrit- mais elle a le mérite d'approfondir le caractère d'Hercule Poirot : son appartement, excessivement ordonné, ses petites manies, ses habitudes, sa maniaquerie et, au-dessus de tout cela, son esprit délié, son sens de l'observation et de la réflexion et ses fameuses petites cellules grises qu'il fait fonctionner à merveille. Black coffee est un roman qui définit complètement Agatha Christie : du mystère, des histoires familiales compliquées, de l'espionnage et des sentiments, vrais, que tous ne sont pas appelés à partager. Un livre préfigurant l'œuvre de la grande romancière. On y retrouve les traits qui feront sa célébrité. Black coffee n'est ni un brouillon, ni un essai, c'est, déjà, l'ébauche de ses plus grands romans. [...]
[...] D'autant que Lucia a une bien étrange attitude, enchaîne malaise sur malaise et subit la jalousie de son mari. Lequel ne croit pas à la coïncidence des retrouvailles avec Carelli. Espionnage, maître chanteur, argent : tout est réuni pour que le drame arrive dans cette grande propriété qui ne dispose pas de système de sécurité. Personne n'est au-dessus des soupçons. Comme à l'accoutumée, Hastings part dans des élucubrations qui ne donnent rien tandis que Poirot échafaude des plans mais n'en dit mot. [...]
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