Les compagnons reprennent la route joyeux : ce qui ne leur était pas arrivé depuis fort longtemps. Ils dressent en même temps un bilan positif : ils sont toujours vivants, et ils ont tué le Grand Gobelin.
C'est Gandalf qui parle à nouveau en maître. Il remet la compagnie en route en rappelant les dangers : les Gobelins vont se lancer à leur poursuite dès que l'obscurité le permettra : il faut donc qu'ils se mettent à une grande distance de l'odorat des Gobelins pour assurer une relative sécurité.
C'est bien un nouveau départ qui s'effectue après les retrouvailles : les relations spatio-temporelles sont bien marquées. Le lieu a été indiqué par Bilbo dès le début du chapitre. Le temps qui a été absorbé dans l'obscurité des tunnels est précisé : nous sommes un jeudi : les aventuriers ont donc passé trois ou quatre jours dans les ténèbres.
[...] que va-t-on faire de ces drôles de petites choses ? Les rôtir vives, ou les cuire en ragoût dans une marmite, Les frire, les faire bouillir et les manger toutes chaudes ? Ils ne sont pas des oiseaux, donc ils ne peuvent ni s'envoler dans les airs, ni chanter. Ils vont malgré tout finir par griller dans leur nid. Gandalf n'a pas de pouvoir. Le feu qu'il a allumé se retourne contre lui : il est pris à son propre piège. [...]
[...] prouvent que Bilbo le hobbit est un conte pour enfants. Les Gobelins sont assimilés à de petits garçons, traditionnels destinataires des contes de fées. Il les invite à le laisser continuer sa quête puisque les contes de fées ont traditionnellement une morale : il faut donc aller jusqu'au bout du conte et notamment jusqu'à son apologue : Les vilains petits garçons qui jouent avec le feu se font punir. Mais les Gobelins savent qu'ils ne peuvent que gagner la partie : les méchants vont triompher. [...]
[...] Gandalf a peur, mais il va dominer sa peur pour trouver une solution raisonnable. Gandalf n'est qu'un magicien qui maîtrise le feu. Son stratagème sera de fabriquer des boules de feu avec des pommes de pin. A nouveau la description s'anime : les sens sont évoqués. Les loups poussent d'horribles glapissements les flammes ont des couleurs variées, les loups ont le pelage en feu, le feu crépite et la fumée emplit l'atmosphère. Le retournement de situation se fait sur le mode comique. [...]
[...] Gandalf est non seulement expert en feu mais aussi maître en langages. Il comprend le warg et le langage des aigles. Les aigles viennent mettre fin au supplice que les Gobelins allaient faire subir à notre troupe. Tandis que des aigles lacèrent les ennemis, d'autres emportent les Nains dans leurs serres. L'aventure se termine pour le mieux. Mais le narrateur nous ajoute une note comique : Bilbo s'échappe en s'agrippant aux chevilles de Dori. Quand Bilbo n'est pas perché sur les épaules de Dori, il est accroché à ses basques. [...]
[...] L'aigle abhorre le serpent : la ligne de Gobelins. Quant à cette nouvelle espèce qui apparaît dans ce conte, le lecteur peut se demander si elle est un adjuvant ou un opposant à nos aventuriers. Certes, les Aigles sont les ennemis des Gobelins : ils n'aimaient pas les Gobelins, mais ils ne les craignaient pas non plus. C'est plutôt la curiosité qui pousse l'armée des aigles à venir observer cette clairière éclairée d'un feu infernal. Alors que le lecteur avait laissé les aventuriers en bonne posture, la situation s'est détériorée : Des choses affreuses s'étaient passées là en bas. [...]
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