Gandalf, qui a toujours tiré les Nains d'un mauvais pas, retrouve son côté mystérieux. L'effet mystérieux est renforcé par la présentation du personnage qui sera un adjuvant. Le personnage n'est pas nommé : « Mais je sais quelqu'un qui ne demeure pas loin. », « C'est ce Quelqu'un qui a taillé les marches du grand rocher. ».
Bilbo cherche à obtenir des renseignements sur ce personnage étrange qui va les aider, mais qui est en même temps dangereux.
Ensuite, Bilbo souhaite en apprendre plus sur cet adjuvant. Ce personnage est très singulier : il est bienveillant sauf si on l'ennuie et si on le met en colère. Or il se met facilement en colère. Ce personnage semble avoir des réactions primaires.
[...] Ensuite arrive le roi des Nains qui n'est pas aimé de Beorn, mais qui déteste encore plus les Gobelins. Les Nains n'ont pas une bonne réputation dans cette histoire. Les paroles de Beorn rappellent les paroles du Seigneur des Aigles. Gandalf poursuit son histoire et le même procédé se répète : Beorn est très attentif à chaque terme de l'histoire : quelques-uns ne signifie pas deux Gandalf apprivoise Beorn par son récit si bien que les arrivées des Nains interrompent à peine la continuité du récit. [...]
[...] Donc il en manque un. Mais Gandalf a la permission d'appeler ses amis. Thorïn et Dori arrivent. Beorn prouve qu'il ne perd pas son sang-froid : un ou trois, vous voulez dire S'il ne connaît pas le peuple des Hobbits, il connaît les Nains puisqu'il les identifie tout de suite et qu'il sait la généalogie de Thorïn Oakenshield, fils de Thraïn, fils de Thror. On s'aperçoit que Thorïn est présenté en troisième position alors que chez Bilbo, il était arrivé en dernière position et que l'arrivée de ce chef nain avait été narrée d'une manière comique. [...]
[...] La troupe arrive au cœur d'un monde merveilleux. Les chevaux ont une intelligence et sont les gardiens du maître de la nature. Le maître a une allure impressionnante : un homme énorme une chevelure et une barbe noires et épaisses de grands bras nus et des jambes aux muscles noueux Son instrument de travail la hache lui sert aussi d'arme. Une fois qu'il a observé et jaugé les intrus, il dépose son arme et entame le dialogue. Ce que le lecteur découvre semble plutôt rassurant : il a un grand rire sonore et demande, même si le ton est bourru, aux arrivants de décliner leur identité et de dire l'objet de leur venue. [...]
[...] Les autres en sont bouleversés et leur angoisse grandit. Ils ont renoncé à troubler la forêt. Ils n'y sont plus guère venus chasser. Dès le moment où ils y pénètrent, ils redoutent la rencontre de Tristan le preux : on le craint à découvert et plus encore en terrain propice aux embuscades. Tristan reposait dans une hutte. Il faisait chaud et le sol était jonché d'herbes. Il dormait et ne savait pas que venait de mourir celui qui avait failli le perdre. [...]
[...] Gandalf ne donne pas son interprétation. Il rembarre Bilbo d'un ne soyez pas stupide ! et l'invite à dormir. Le rêve de Bilbo. Bilbo est intrigué et rêve de cent ours noirs en train de danser en rond de lourdes et lentes danses au clair de lune dans la cour Ce rêve est un présage menaçant qui correspond bien à l'interprétation du hobbit quant à la volonté de Beorn de les tuer. Éveillé au milieu de la nuit, il entend les mêmes grattements, traînages de pieds, reniflements et grognements que la nuit précédente. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture