Lectures cursives, Dom Juan, Le jeu de l'amour et du hasard, Fin de partie, condition humaine, comédie, tragédie
Dans l'Antiquité, le théâtre est un spectacle qui repose sur un dialogue, des chants, voire des danses entre le chœur et les personnages. Le chœur, sert à expliquer, commenter, analyser l'intrigue et les sentiments des personnages pour le spectateur, qui doit dans une tragédie connaitre la peur, la compassion et la pitié.
[...] Il n'y a plus d'actes ni de scènes contrairement à un envahissement de didascalies internes et externes de manière à ce que le spectacle présente l'interprétation du dramaturge et non pas du metteur en scène. Il n'y a pas de dénouement, c'est la fonction du public. Tout au long des siècles subsistent des formes théâtrales classiques tout en mettant en place des formes théâtrales nouvelles, originales, s'opposant aux règles d'Aristote. Qu'elles soient classiques ou modernes, toutes les pièces traitent de la condition humaine : les défauts humains font rire dans la comédie alors que dans la tragédie il se bat contre son destin. [...]
[...] FIN DE PARTIE - SAMUEL BECKETT (1957) Bilan des lectures cursives Dans l'Antiquité, le théâtre est un spectacle qui repose sur un dialogue, des chants, voire des danses entre le chœur et les personnages. Le chœur, sert à expliquer, commenter, analyser l'intrigue et les sentiments des personnages pour le spectateur, qui doit dans une tragédie connaitre la peur, la compassion et la pitié. Dom Juan passe pour une comédie, donc rire pour instruire, or c'est une tragicomédie (tragique : Dom Juan meurt ; comédie : Sganarelle imite son maître). [...]
[...] C'est un théâtre nouveau dans l'emploi des quiproquos, des travestissements des personnages. Marivaux défend la spontanéité, le naturel des sentiments amoureux et l'attraction donc le hasard. Fin de partie c'est la suppression des genres théâtraux mais mise en place des registres du comique et du tragique différent de la tragicomédie qui est un genre) pour illustrer la condition humaine qui est condamnée (finitude de l'homme mortel). Le comique est rendu par l'absence de dialogues cohérent, logiques. C'est une pièce classée dans le mouvement théâtral de l'absurde (comme Ionesco). [...]
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