La sociologie a longtemps été un cercle fermé, où seuls les étudiants en sociologie entraient, l'apprentissage était très théorique. Ce manque de contact avec la réalité a fait que la sociologie était en décalage. A la fin des 30 glorieuses, cette tendance s'est inversée. La sociologie en général n'est plus étudiée. Il s'agit aujourd'hui de travailler sur la sociologie des organisations ou les relations professionnelles. Venons-en à la sociologie des organisations. Si elle est davantage considérée aujourd'hui, cela est dû à trois facteurs :
- La prise de conscience de l'importance des organisations.
- La réussite ne s'explique plus uniquement par la personnalité, notamment des dirigeants, mais aussi par la structure des organisations (Etat, entreprise...).
- La prise de conscience du fait qu'une organisation ne va pas bien uniquement parce qu'il n'y a pas de conflit mais parce que les conflits sont bien traités. De bonnes relations interpersonnelles au travail sont utiles mais n'empêchent pas tout conflit. (...)
[...] La flânerie systématique Taylor a constaté que malgré son engagement important certains des ouvriers qu'il surveillait ne s'investissaient pas à 100% dans leur travail. Cela est dû au système de rémunération, par négociation. L'ouvrier est payé à la pièce mais en produisant plus il n'est pas payé plus car la direction peut revoir à la baisse le salaire à la pièce. Alors, selon Taylor, il s'agit de fixer de manière scientifique le taux de rémunération et non plus par négociation. Ainsi, les travailleurs seront encouragés car s'ils travaillent plus ils sont sûrs de gagner plus. [...]
[...] Le groupe de travail est influencé par des processus inconscients. Sous chapitre 2 : culture et système La culture est un concept flou et souvent beaucoup d'éléments sont inclus dans la culture sans qu'en sache exactement pourquoi. Trop de choses sont incorporées par défaut dans ce terme, il est donc nécessaire de se fixer un cadre plus précis de ce qu'est la culture. Le comportement des individus varie selon la culture, la sous culture, le système de valeur, la nationalité, les régions. [...]
[...] L'école socio-technique procède donc à une analyse de l'organisation existante et ses contraintes. Il y a donc une étude des systèmes et sous systèmes, des fonctions, de l'interdépendance des tâches et des différences entre le fonctionnement théorique et le fonctionnement réel. Cela permet de mettre en évidence les dysfonctionnements et y remédier. Autorégulation, système ouvert, interdépendance Sous chapitre 5 : Conclusion : besoins, technologies et stratégies Le postulat de la pensée socio technique est : Le poids du système technique sur le système social Adaptation de l'Homme à son travail Le problème de cette pensée est qu'elle sous entend que les objectifs des acteurs sont toujours en phase avec ceux de l'organisation, ce qui n'est pas le cas. [...]
[...] Ceux-ci impactent la motivation, qui peut varier selon les situations. La motivation est à considérer selon les caractères individuels et la situation. Les normes de comportements au sein d'un groupe sont soumises à des pressions internes et externes (système sociopolitique, nouvelles technologies, éducation, économie Les rapports de pouvoir peuvent s'opposer aux normes, c'est une pression interne. Normes, théorie du climat, phénomènes culturels, contexte, déterminants individuels et du groupe, motivation, relations de pouvoir, pressions internes et externes Sous chapitre 3 : le choix du modèle interactionniste Il existe trois types d'explication sociologique : Le déterminisme individuel : le comportement de l'individu est fortement influencé par son environnement, son comportement est quasiment pré écrit, il a de fortes prédispositions dans ses actions. [...]
[...] On cherche toujours à produire autant que les autres, aussi, le moindre désagrément entre des personnes influe la productivité de tout le groupe. Le moral importe beaucoup. Le responsable hiérarchique doit être à l'écoute, animer plutôt qu'être le chef à proprement parlé. Effet Hawthorne L'interdépendance des facteurs techniques et humains et les logiques dans l'entreprise Facteur humain et économique sont interdépendants : une innovation impacte le facteur humain, il faut donc prévoir, organiser, informer les ouvriers. L'école des relations humaines conçoit que la seule motivation de l'Homme n'est pas l'argent mais ne considère cependant pas le groupe comme un acteur. [...]
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