Son premier roman Une vie paraît en 1883 et son second Bel-Ami en 1885 lui apporte la consécration.
Comme Bel-Ami, Maupassant a multiplié les conquêtes féminines qui l'ont aidée dans son ascension sociale. Il contracte la syphilis source de divers maux (hallucinations, migraines, angoisses, troubles de la vue...) fait une tentative de suicide et décède à 43 ans dans d'atroce souffrances le 6 juillet 1893 à Passy (...)
[...] Il est incapable d'aimer : il ne peut que profiter sensuellement, financièrement ou socialement des personnages qu'il approche. N'a aucun sens de l'honneur, est prêt à tous les compromis, mais manque du plus élémentaire courage face au duel provoqué par un autre journaliste. Sans scrupules il manipule les êtres qui gravitent autour de lui, à son seul profit. Cupide et avide d'argent (héritage de Vaudrec et bénéfice fait sur l'affaire du Maroc grâce à Mme WALTER) il ne renonce à aucun profit. [...]
[...] Elle lui sert de faire valoir, et sait recevoir comme il se doit. Elle a épousé un homme plus vieux qu'elle, a deux filles dont elle semble très bien s'occuper, peut être plus par devoir que par amour. Elle tient bien son rang et joue le rôle qu'on attend d'elle. Femme typique de l'époque elle semble sage en tout, modérée et raisonnable 3)Portrait moral Madame Walter est telle qu'une femme devait être à l'époque : dans l'ombre de son mari. [...]
[...] Elle est cultivée, brillante, vive. portrait moral Madeleine Forestier est une femme affranchie, en avance sur son temps, qui a besoin des hommes pour pouvoir exercer son talent de journaliste (ils signent ses articles !)Elle est indépendante et libre. Elle revendique que son mariage avec Duroy ne soit pas une chaîne mais une association elle entend demeurer libre de mes actes, de mes démarches, de mes sorties, toujours. Je ne tolèrerai ni contrôle, ni jalousie, ni discussion sur ma conduite. [...]
[...] Il n'aime que lui et se sert des autres, prenant ce qu'ils apportent (plaisir charnel, compétences, travail, amitié, avancement, statu etc etc). Il n'a aucune générosité : il ne dit ni ne pense jamais de bien de personne et en dit facilement du mal. D'une ambition folle, l'escalade de ses prétentions ne s'arrête pas : l'obtention de ce qu'il convoite le pousse à une éternelle aigreur, insatisfaction sa colère envieuse augmentait chaque jour P 319. Il est toujours à se plaindre comme le dit Madeleine, alors même que sa position est superbe P 320. [...]
[...] Pervers, il aime à constater l'éternelle et profonde infamie de l'homme cela le réjouissant, l'excitant et le consolant (page 149). Opportuniste, il saisira toutes les occasions pour tourner à son propre avantage ; utilisant les femmes comme des outils lui permettant d'arriver. Menteur, il raconte à Mme de Marelle qu'il avait été élevé dans un château à la campagne alors que ses parents sont aubergistes près de Rouen. Il a honte de ses origines, et d'ailleurs tournera le dos définitivement à ses parents après y être allé une seule fois avec Madeleine, sa 1ere épouse. [...]
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