Ce roman de Beckett est l'un des premiers à avoir été rédigé en langue française.
Après quelques succès écrits en anglais, il abandonna sa langue native pour adopter le français, langue déjà appliquée aux romans précédents, Mercier et Camier ou Premier Amour (...)
[...] Mais en chemin, les difficultés s'accumulent. Il souffre d'abord d'une douleur au genou et peine à se déplacer. Il perd l'usage d'une jambe, et au bout d'une série d'efforts intenses, il arrive lentement dans un coin de forêt où il s'installe, et envoie son fils acheter une bicyclette au village le plus proche. Resté seul, il se battit violemment avec un homme avant de le tuer froidement. Son fils revint près de lui, pour mieux l'abandonner quelques instants plus tard. [...]
[...] C'est à plat ventre et à la seule force de ses bras qu'il la traversera péniblement. Il terminera son parcours dans un fossé. Seconde partie Le second narrateur est Jacques Moran, un agent à l'existence paisible. Sa tranquillité se trouve un jour perturbée par la venue du messager Gaber porteur d'un ordre de mission envoyé par un certain Youdi. Sa mission qui consistait à partir à la recherche d'un certain Molloy est maintenant terminée et une voix lui ordonne d'en rédiger le rapport. [...]
[...] Résumé de l'œuvre Première partie Le personnage central est nommé Molloy. Homme sénile à mobilité réduite, il se présente comme un vieillard sale, borne, à qui il manque une jambe, à la recherche de souvenirs perdus et non moins certain de son identité. Ce dont il se souvient, c'est de s'être installé dans la maison maternelle après la mort de sa mère. Occupant dès lors dans cette demeure, il se met à écrire les errances et péripéties qui l'y ont mené. [...]
[...] C'est donc une aporie que nous présente ici Beckett : il donne les conditions pour que l'activité d'écriture puisse commencer, conditions qui ne peuvent être atteintes que par cette activité même. En réalité, le texte ne fait que décrire le processus via lequel il s'est lui-même construit. Ou peut-être encore, tenterait-il de répondre aux questions Comment faire ? Comment écrire ? Un roman de la perte utile L'acte d'écriture, pour l'être beckettien semble devoir passer par le dépouillement total des choses que l'on possède à l'extérieur de soi. [...]
[...] Il rentre chez lui malade et sans forces. Entre ces deux personnages se joue un jeu de miroirs, non identiques et distancés. Les deux récits se répondent par des échos fuyants mais bien repérables. III-. Axes de lecture Le style de Beckett Écrivain du nouveau roman, le style de Beckett est, à fortiori un style sobre et dépouillé qui peut freiner un lecteur non averti. Son écriture semble aussi s'apparenter à un jeu sur les structures syntaxiques et les fonctions grammaticales usuelles. [...]
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