Ce poème est extrait des Fleurs du Mal écrit par Baudelaire. Ce sonnet est situé dans la partie Spleen et Idéal du recueil. Il est placé juste avant les quatre poèmes « Spleen » mettant en relief la victoire du Spleen sur l'Espoir et l'Idéal.
Ce sonnet est construit à travers une opposition entre les quatrains et les tercets. C'est ainsi que la première partie du poème est une description symbolique de la cloche, les deux dernières strophes mettent en valeur la fêlure de l'âme.
Nous étudierons ainsi dans un premier temps de quelle façon la composition de ce poème est construite à partir d'une structure antithétique. Puis, dans un second temps, nous mettrons en lumière l'imaginaire baudelairien à travers notamment de l'Idéal et du Spleen.
[...] Baudelaire écrit par ailleurs que les souvenirs lointains lentement s'élève (v3). On retrouve bien ici l'idée de voler et donc d'ascension. De plus le cri religieux (vers connote de même cette image d'élévation. Le son, en effet, provoqué par ce cri devrait se répandre et ainsi s'élever. Enfin, l'image du soldat qui veille sous la tente est une figure verticale. Baudelaire, à travers ses poèmes exploite très souvent le thème de l'élévation qui est l'action de s'élever. L'Idéal est pour Baudelaire la possibilité de s'élever au-dessus du monde du commun. [...]
[...] Baudelaire, Les Fleurs du Mal, La Cloche fêlée Introduction Ce poème est extrait des Fleurs du Mal écrit par Baudelaire. Ce sonnet est situé dans la partie Spleen et Idéal du recueil. Il est placé juste avant les quatre poèmes Spleen mettant en relief la victoire du Spleen sur l'Espoir et l'Idéal. Ce sonnet est construit à travers une opposition entre les quatrains et les tercets. C'est ainsi que la première partie du poème est une description symbolique de la cloche, les deux dernières strophes mettent en valeur la fêlure de l'âme. [...]
[...] Le feu du début du poème a disparu pour laisser place au froid. Le soldat, quant à lui qui veillait sous la tente est désormais blessé. Alors que celui-ci devait être dressé afin de faire le guet, il semble désormais allongé à cause de ses blessures. Le grand tas de morts (v13) évoquent cette même idée : nous imaginons en effet les cadavres gisant sur le sol au milieu de flaque de sang Au bord d'un lac de sang écrit Baudelaire au vers 13). [...]
[...] Les premiers sont ainsi comme la cloche joyeuse et mélodieuse. L'allégresse transparaît notamment à travers l'exclamation au vers 8 : Ainsi qu'un vieux soldat qui veille sous la tente ! Les assonances en i et en é sont révélatrices de la vivacité de cette première partie : Il est amer, lentement s'élever, au gosier, qui veille pour les assonances en é et Il est, les nuits d'hiver, Les souvenirs, Au bruit des carillons qui chantent pour les assonances en i Nous remarquerons par ailleurs que les assonances en i et en é imitent le bruit que produisent les carillons, à savoir les cloches. [...]
[...] Nous comprenons ainsi que cette âme veut de ses chants peupler l'air froid des nuits Par ces chants, nous devons comprendre que Baudelaire a besoin d'écrire des poèmes afin de se libérer de ce mal de vivre. Cette cassure du poète arrive à son paroxysme au deuxième tercet. Le poème finit dans un lac de sang qui marque la violence du Spleen. Conclusion Ce poème de Baudelaire est ainsi rigoureusement structuré à travers les nombreuses antithèses qui opposent les deux premiers quatrains aux deux derniers tercets. Ainsi, non seulement les protagonistes se contredisent mais la musicalité et les univers décrits également. [...]
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