Le romantisme est un courant littéraire et artistique qui apparaît à la fin du 18ème siècle. En France, il est séparé en deux parties, mais qui se soudent en 1825. Lamartine avec Les Méditations poétiques, écrit en 1820, est le précurseur du romantisme, Victor Hugo et Charles Baudelaire en sont les principales figures.
En affirmant que "le grotesque et le sublime peuvent se côtoyer", Victor Hugo oppose le classicisme au romantisme et en définit quelques principes tel que la Nature sauvage, la douleur de la condition humaine, le mage visionnaire et la place du poète dans la société (...)
[...] Conclusion Dans ce poème Correspondances, le poète nous emmène au cœur d'une Nature harmonieuse qui est proche de l'homme et semble entretenir une relation avec lui. Celle-ci est nourrie par un jeu de correspondances entre les différents sens. Les correspondances dépassent les synesthésies, que le poète a évoquées et recréées, pour nous élever vers une autre sphère plus spirituelle. On peut parler d'art poétique dans ce poème, car pour décrire la Nature, et pour enfin nous emmener dans son monde abstrait, Baudelaire utilise la poésie en nous exposant implicitement la vision qu'il a d'elle. [...]
[...] Dans le 1er quatrain, Baudelaire nous offre sa vision de la Nature, qu'il développe ensuite dans le 2nd quatrain en mettant l'accent sur les sens. L'auteur va ensuite les animer d'un jeu de correspondance qui aura pour effet d'élever l'homme vers un lieu plus abstrait dans les derniers tercets. Il nous donne ses principes de sa poétique par les synesthésies, c'est un poème dit programmatique. Axes Quelles sont ici les images de la Nature ? Par quel jeu des synesthésies, le poète parvient-il à recréer l'harmonie de la Nature. [...]
[...] A titre d'exemple, dans Ibo, c'est aux correspondances verticales que Victor Hugo s'attaque. La comparaison au 5ème vers avec le comme met également en avant une analogie entre confondent (vers et confuse (vers 2). Les nombreux échos annoncent le vers final du 2nd quatrain. Les sens se répondent, ils sont en synergie ! Il y a une forte image visuelle et sonore tout au long du poème. La 2nde strophe est cohérente, son développement est logique : tout fait sens ! [...]
[...] Il existe une unité profonde de la Nature : le poète peut en avoir accès et peut la retrouver par le langage poétique (c'est l'idée principale du poème). Au niveau du 3ème vers, l'homme est accepté au sein de cette Nature : au départ elle lui parait abstraite, pleine de symboles mais il finit par la comprendre : regards familiers Harmonie entre les éléments, l'homme et le poète veulent se joindre à eux Correspondance des sens, les synesthésies. Les synesthésies sont des correspondances horizontales entre les sensations ! A ne pas confondre avec les correspondances verticales entre le monde terrestre et le monde supérieur. [...]
[...] Le rythme est ternaire, on peut trouver 3 comparaisons (ce qui renforce l'idée d'un rythme ternaire). Le dernier vers du poème est un lien entre la sensation et la spiritualité Elévation vers l'abstraction de l'univers. La suite du poème correspond au développement du vers plusieurs sens sont stimulés : Le toucher doux La vue verts L'odorat parfums Jeux des sonorités au vers 9 qui appuie une nouvelle fois les correspondances entre les vers et les mots. Au vers 11, on passe à une élévation, les parfums deviennent abstrait et on des valeurs morales : corrompus, riches et triomphants Ce vers 11 est le lien entre le concret et l'abstrait, le matériel et le spirituel. [...]
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