Commentaire du poème A une mendiante rousse de Baudelaire tiré de son recueil de poème Les Fleurs du Mal. Comment Baudelaire fait-il pour rendre cette mendiante d'une rare beauté ? Quelle fonction de la poésie nous expose t il ?
[...] C'est une sorte de fantasme qui reste accroché à la réalité jusqu'au vers 21 où il es mêlé à la description de la mendiante. A partir du vers 21 on est plongé dans les pensées du poète et nous pouvons dire qu'il exprime ses désirs d'ailleurs, au vers 22, cette idée est clairement exprimée par l'expression pour nos pêchés Remarquons maintenant que les quatrains sept, huit, neuf et dix ne font qu'une seule et même phrase. En effet, ce n'est pas des points ou des points virgules que nous trouvons à la fin des quatrains mais des virgules. [...]
[...] Après avoir évoqué ses fantasmes il va faire une longue liste des hommes qui ne pourraient lui résister dans le cas où elle les exhausserait. Cette liste s'étend des vers 31 à 38 et les hommes évoqués sont tous sujets du verbe épieraient Cette idée étant confirmée par l'absence de verbes conjugués des vers 31 à 38. Tous en passant du page aux Valois seraient épris d'elle. Dans les quatrains 10 et 11 c'est un peu les conséquences que pourraient entraîner le fait que de nombreux hommes soient épris d'elle. [...]
[...] Le poème Le Soleil où nous pouvons lire à la fin, Il ennoblit le sort des choses les plus viles et s'introduit [ ] dans tous les hôpitaux et dans tous les palais nous prouve son intention dans ce poème. On retrouve dans d'autres poèmes la même volonté de décrire la beauté au détour d'une rencontre dans le cadre de la ville, c'est le cas du poème A une passante où la beauté est associée au malheur. [...]
[...] Le tout dernier quatrain avec l'emploi de l'impératif va nous montre qu'il s'adresse directement à elle, tout comme le titre qui nous l'annonçait déjà par le A Il ne veut pas qu'elle est d'autre ornement que son corps. Encore une fois l'idée que son simple corps suffit à sa beauté est évoquée. Le retour à la réalité permet à Baudelaire de manifester, peut être, un début d'amour ou tout du moins d'affection pour elle. En conclusion, à travers ce poème il fait d'une simple mendiante une belle femme qui n'a besoin d'aucuns artifices pour être aimée et désirée. [...]
[...] Ce temps renforce la notion de fantasmes de rêves. De plus les connotations, dans ces mêmes quatrains, de le déduit ton frais réduit plutôt érotiques nous confirme toujours l'idée de fantasme Baudelaire marque donc une pause au milieu de sa description, il se perd dans ses pensées et va jusqu'à laisser aller ses fantasmes On peut donc penser que la beauté de la jeune femme en est mise un peu plus en valeur. Alors que la pause est montée crescendo jusqu'au onzième quatrain, le vers 45 nous ramène brusquement à la réalité avec l'adverbe cependant Subitement nous quittons les pensées du poète. [...]
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