Ce n'est pas la critique d'une religion particulière mais de toutes les religions. C'est un article polémique car la religion avec un grand R est visée.
L'article a été écrit en 1765. Holbach tenait des salons où il réunissait les grands noms de la philosophie. C'est d'ailleurs le seul philosophe à soutenir le matérialisme ! Son article a choqué la communauté religieuse. Cet article définit la notion propre du prêtre et sa fonction suivant les religions.
Le mot prêtre a un sens religieux et politique. On désigne par ce mot, tous ceux qui remplissent les fonctions des cultes religieux établis chez les différents peuples de la Terre.
Cet article expose de manière très subjective son opinion sur les religions, car il use de beaucoup d'ironie. Il critique le pouvoir que les prêtres exercent sur les fidèles. C'est l'exemple parfait de la contestation des Lumières.
[...]
L'article est un texte court qui aborde de manière objective un sujet précis, ce qui est totalement en opposition avec ce texte.
Le deuxième paragraphe aborde le thème des cultes extérieurs. On a l'emploi du passé simple montrant la narration et une situation très reculée et révolue dans le temps. Par contre, aucune période historique n'est nommée. Cela contraste avec les premiers mots du texte qui sonnent comme une maxime (présent de vérité générale). On a aussi une reprise du présent de vérité générale par la suite.
Le troisième paragraphe montre les actions des prêtres au 18° siècle avec leur désir de prendre le pouvoir. Holbach aborde même le sujet de l'Inquisition.
On a un dépaysement temporel et spatial dû à des expressions comme :
. A la ligne 16, "des siècles de ténèbres".
. A la ligne 24, "dans les pays où l'affreuse inquisition est établie".
Il fait appel à des références historiques et définit la notion de prêtre avec un exposé historique qui reste volontairement vague, afin de contourner au mieux la critique (...)
[...] La cruauté apparait ici come une tendance générale des prêtres, ce qui est sans doute pire que de stigmatiser directement les catholiques. On sent ici, la violence de l'anticléricalisme d'Holbach ainsi que son athéisme. CONCLUSION : Holbach écrit un article de l'Encyclopédie qui utilise précisément la neutralité, propre à ce type de texte, pour en faire un pamphlet contre le clergé et contre la religion. Le clergé est, selon lui, responsable de l'abus de pouvoir aux sources du fanatisme, de la superstition et des guerres. [...]
[...] Holbach est un des rares philosophes à afficher son athéisme. Mais son article rappelle implicitement les traits d'une religion selon l'Esprit des Lois : les prêtres sont les concitoyens de leurs sujets et n'ont pas de pouvoir sur eux. La ligne 16 rappelle la soumission et la douceur recommandées par l'Evangile, et la dernière phrase du texte semble indiquer une nouvelle voie pour penser la religion et le clergé. Les Lumières, c'est la sortie de l'Homme hors de l'état de tutelle dont il est lui-même responsable. [...]
[...] C'est d'ailleurs le seul philosophe à soutenir le matérialisme ! Son article a choqué la communauté religieuse. Cet article définit la notion propre du prêtre et sa fonction suivant les religions. Le mot prêtre a un sens religieux et politique. On désigne par ce mot, tous ceux qui remplissent les fonctions des cultes religieux établis chez les différents peuples de la Terre. Cet article expose de manière très subjective son opinion sur les religions, car il use de beaucoup d'ironie. [...]
[...] On a l'emploi du passé simple montrant la narration et une situation très reculée et révolue dans le temps. Par contre, aucune période historique n'est nommée. Cela contraste avec les premiers mots du texte qui sonnent comme une maxime (présent de vérité générale). On a aussi une reprise du présent de vérité générale par la suite. Le troisième paragraphe montre les actions des prêtres au siècle avec leur désir de prendre le pouvoir. Holbach aborde même le sujet de l'Inquisition. [...]
[...] L'apparence d'un article de dictionnaire La première phrase propose une définition On a une subjectivité apparente dans les termes religion et politique De plus, la définition des prêtres est objective car un certain nombre de verbes permettent de les décrire. Cependant, nous avons une description ironique faite par gradation. Le premier paragraphe est principalement adressé aux catholiques. Il trace le portrait de ce que devrait être un prêtre d'après le dogme et finit par la prise du pouvoir au niveau religieux et politique sur les fidèles. Les verbes utilisés successivement montrent leur pouvoir sur les fidèles. [...]
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