Barjavel, René (1911-1985), est un écrivain français qui a utilisé la science-fiction pour dénoncer le matérialisme de la société moderne.
Barjavel est un écrivain contemporain. Même dans son âge avancé, il n'a cessé d'écrire, pour signer les plus belles de ses œuvres. Il naît en 1911, à Nyons, dans la Drôme paysanne. Son père boulanger mobilisé pour la guerre, sa mère le remplaçant n'ayant que peu de temps à lui consacrer, l'enfant seul découvre la nature et s'émerveille de ses prodiges, se plonge dans la littérature, grandit dans l'amour d'une mère happée par le travail, et l'affection de sa cousine, Nini. Ce regard d'enfant grave dans sa mémoire des souvenirs intenses qu'il répercute dans son autobiographie La Charrette bleue. Celle-ci est avant tout l'écho de son enfance, et laisse peu de place à sa vie adulte.
Personne ne s'en étonnera, l'enfant est l'homme qui sait encore regarder autour de lui, prendre conscience de chaque chose pour en dénicher les merveilles que tue l'habitude, et faire son bonheur de tout. Barjavel disait n'avoir gardé aucune mélancolie de son enfance, c'est parce qu'il n'en a pas tout perdu, du bonheur incessant de vivre jusqu'aux images fortes des choses les plus simples, qui sont miraculeuses, et éternelles « Elle guettait de nouveau, dragon immobile, au centre de sa rosace, au-dessus de l'eau noire. Je crois qu'elle y est restée des années. Elle y est peut-être encore ». Il s'est attaché à ne pas en perdre la naïveté qui préserve du mal-être de l'âge adulte.
[...] Ravage (1943) 1. Carte d'identité : Auteur : René Barjavel Titre : Ravage Collection : Folio Edition : Denoël Date de parution: 1943 Date d'édition : Analyse du titre : Ravage veut dire dégât, dévastation, destruction. En effet la signification du titre est en lien direct avec le livre puisqu'une partie du monde est totalement détruite (brûlée). Le progrès, la science, la littérature, tout est détruit. Il ne reste plus que quelques villages de campagne et quelques connaissances utiles Type de roman : C'est un roman de science-fiction car l'histoire se déroule dans le futur et qu'elle se passe dans un monde réaliste. [...]
[...] Il découvre qu'un feu ravage la ville et s'étend de plus en plus. Les jours qui suivent, la bande doit contourner les feux qui se sont déclarés partout autour d'eux à cause de la chaleur qui règne. Elle se retrouve encerclée en haut d'une colline mais arrive à s'enfuir par le fleuve avec un radeau de fortune composé de bicyclettes et de deux arbres. L'aventure est périlleuse car le feu fait rage sur les deux rives. Soudain ils entendent le bruit d'une cascade, ils abandonnent alors leur radeau et continuent la route à pied sur une terre de cendres. [...]
[...] L'amour aussi revient dans les deux récits avec son caractère éternel et indestructible. Conclusion personnelle Je pense que La nuit des temps pourrait être la suite de Ravage l'écrivain nous montre que nos erreurs vont recommencer car l'Homme est ainsi. Les deux livres m'ont plu malgré une fin triste et déjà vu de La nuit des temps notamment dans Roméo et Juliette Je pense que mon choix d'auteur a été juste, la science-fiction me passionne toujours autant et me fait rêver. [...]
[...] Elle appartient à Païkan, c'est-à-dire qu'elle l'aime, mais ce mot n'existe pas dans sa langue. Elle est très belle, courageuse, obstinée, et intelligente. C'est pour ça que l'ordinateur l'a choisie pour être congelée. Elle hait Coban. Elle meurt en pensant le tuer alors qu'elle tue l'homme qu'elle aime plus que tout au monde. Païkan : Il appartient à Eléa, il vit heureux avec elle. Il a la peau brûlée car les guerriers sont arrivés avant qu'il ferme la porte de l'abri. [...]
[...] Pendant la transfusion elle avale la graine noire qui est un poison mortel. La situation finale : Eléa meurt et emporte avec elle l'homme qui reçoit son sang. Simon sait qu'elle tue Païkan et non Coban grâce aux cercles d'or posés sur sa tête et sur celle de l'homme. La traductrice explose et détruit la base. Simon est alors évacué et retourne en France pour reprendre sa vie normale. Le journal intime : Le journal intime nous confie les sentiments de Simon, il l'a écrit après l'explosion et la mort d'Eléa et Païkan. [...]
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