Chapitre 1.
Le narrateur commence par nous décrire une grande lande nue de Normandie en nous expliquant l'impression qu'elle peut faire sur les gens de l'époque (début XIXème siècle) qui la croient hantée. Il maudit ensuite l'industrialisation et la science qui prennent toutes les croyances et toute la poésie des paysages. Le narrateur marque sa présence par le pronom personnel "je". Nous apprenons qu'il descend des chouans après qu'il nous ait dressé le portrait d'une abbaye du coin qui a été détruite après la Révolution et sur laquelle de sales bruits courraient. Notre personnage est donc à cheval. La nuit tombe lorsqu'il arrive dans une auberge où il demande sa direction à travers la lande de Lessay pour rejoindre la Haie du puits qui se trouve à l'autre bout de ladite lande. La patronne lui trouve un compagnon de voyage et guide, maitre Tainneboury, fermier aisé du Corentin. Tous deux s'en vont donc pour traverser cette terrifiante lande de nuit.
Chapitre 2.
Ils commencent leur chemin en bavardant et maitre Louis Tainneboury recommande au narrateur de se tenir près de lui pour ne pas dévier de la route. A peu près à mi parcours, la jument du Cotentinais se met à boiter sans raison apparente. Il pense que c'est parce qu'il n'a pas voulu cautionner auprès d'un ami un de ces bergers errants à qui on attribue des pouvoirs magiques. Les deux hommes sont donc bien embêtés car la nuit est tombée et qu'il fait froid en plus de l'humidité et du brouillard. Ils s'arrêtent quelques temps pour fumer une cigarette et la discussion se porte sur la chouannerie dont le père et l'oncle de maitre Louis faisaient partie. Notre narrateur espère donc pouvoir rajouter quelques anecdotes à celles qu'il connait déjà mais il s'aperçoit vite que son compagnon n'en sait pas plus que lui, ce qu'il trouve bien dommage. Ils finissent par se remettre en route, à pied cette fois et, au bout d'un certain temps, ils entendent les cloches d'une église sonner minuit. Lorsqu'ils arrivent enfin au bout de la plaine, ils entendent une cloche qui sonne neuf coups. Maitre Louis est terrifié car cette cloche est celle qui sonne la messe de l'abbé de La Croix-Jugan et que la dernière fois qu'il l'a entendu, son fils de quatre ans est mort (...)
[...] C'est Marie Hecquet qui l'avait sauvé de la mort. Désormais, Jeanne n'était plus capable de se le sortir de la tête. Chapitre 7. Le repas se prolongea encore un peu. Le lendemain après midi, Jeanne décida d'aller voir Clotilde Mauduit, dite la Clotte, une ancienne amie de sa mère lorsqu'elle était au château de Haut Mesnil. Elle faisait partie, avec la Malgy, des femmes avec lesquelles les seigneurs des environs s'amusaient. Jeanne raconta à cette vieille femme paraplégique et méprisée par tous sa rencontre avec le berger mais la vieille femme sentait bien qu'autre chose la tourmentait. [...]
[...] Barbey d'Aurevilly croit à cette histoire sur le coup, grâce aux circonstances. Il veut cependant la vérifier et passe quelques temps à Blanchelande mais sans jamais réentendre les neuf coups qui n'étaient pas sonnés de manière régulière. Résumé global. Le narrateur rencontre maitre Louis Tainnebouy dans une auberge. Ce dernier lui sert de guide pour traverser la terrible lande de Lessay. Arrivés à la moitié du trajet, son cheval se met à boiter. Les deux voyageurs doivent poursuivre à pied. [...]
[...] A l'enterrement, aucune famille ne suivit le cercueil mais des gens de plusieurs villages étaient venus. La vieille Clotte était partie de bonne heure et s'était trainée comme elle avait pu jusqu'à l'église dans laquelle elle n'avait même pas pu entrer à cause du monde présent. Ni Thomas Le Hardouey, ni Jéhoël de la Croix Jugan n'étaient présents. Dans le cimetière, la Clotte demanda que le boucher, Augé, lui fasse passer l'eau bénite pour qu'elle bénisse Jeanne mais celui-ci refusa et la traita de sorcière. [...]
[...] En rentrant, Jeanne ne put s'empêcher de penser au prêtre grâce auquel elle se souviendrait effectivement longtemps de cette soirée. Arrivée chez elle, elle fit diner ses domestiques qui ne parlaient que du prêtre mystérieux. Puis elle prépara le diné pour son mari, elle-même, et le curé que son mari avait rencontré et invité. Le mystérieux prêtre, quant à lui, avait décliné l'invitation. Pendant le repas, le curé leur raconta l'histoire du prêtre. Il s'agissait du quatrième enfant d'une puissante et riche famille. [...]
[...] Il s'en alla ensuite en récitant la prière des morts, la vengeance au fond du cœur et ses deux pistolets bien accrochés à ses cotés. Il lui promit qu'on allait revenir la chercher dès le lendemain. Chapitre 14. L'abbé retourna chez lui et attendit le lendemain pour demander à la vieille Mahé ce qui s'était passé. Il ne frémit même pas lorsqu'elle lui apprit la mort de Jeanne Le Hardouey. Augé passa plusieurs mois en prison pour son crime. La vie continua. [...]
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