Le Père Goriot peut être considéré comme un roman d'apprentissage. On y assiste, en effet, à l'initiation d'un jeune provincial, assez naïf au départ, à la vie parisienne. Pur tout d'abord, il oscille ensuite entre le... Fiche de lecture comprenant : une présentation du livre, un résumé, la biographie de l'auteur, une analyse des personnages etc.
[...] Il se rend alors chez sa cousine, qui se trouve en compagnie de la duchesse de Langeais. Elles lui apprennent que le Père Goriot a consacré sa fortune entière au bonheur de ses deux filles, Anastasie et Delphine, toutes deux mariées (la première, au comte de Restaud, la seconde, au baron de Nucingen). Il est ému par le sort du vieillard, que ses gendres méprisent. Mme de Beauséant lui conseille d'arriver par les femmes et de tenter sa chance auprès de Delphine, la seconde fille du Père Goriot. [...]
[...] Rastignac se trouve placé au centre de ces deux catégories. Ainsi est-il le protégé de Mme de Beauséant et l'ami du Père Goriot, à qui il apporte son soutien, mais en même temps il est l'amant de Delphine et Vautrin a une certaine influence sur lui. Toutefois, il ne faut voir ici aucun manichéisme de la part de Balzac, l'analyse psychologique des personnages se révélant souvent bien plus complexe qu'il n'y paraît. On a bien du mal à croire la légende qui veut que Balzac ait écrit Le Père Goriot en trois jours et trois nuits ! [...]
[...] Peu à peu, il s'habitue aux rouages de la vie parisienne. Naïf au début du roman, car il ne connaît encore rien de Paris, on peut considérer que son éducation est achevée à la fin. Il est désormais en mesure de défier la ville et sa société, comme le soulignent les dernières lignes du texte : Il lança sur cette ruche bourdonnante un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et dit ces mots grandioses : à nous deux maintenant ! [...]
[...] Suivant les conseils de Mme de Beauséant, Eugène l'accompagne au théâtre, où il se fait présenter la baronne de Nucingen. Il racontera tout au Père Goriot, qui ne fera que l'encourager. Rastignac devient l'amant de Delphine, qui lui fait part de ses soucis financiers. Au Jardin des Plantes, M. Poiret et Mlle Michonneau (deux pensionnaires) rencontrent Gondureau, un responsable de la police, qui leur révèle la véritable identité de Vautrin : il s'agit d'un évadé du bagne de Toulon, où il était surnommé trompe-la-mort ».Celui-ci sera arrêté, mais un de ses complices tue le frère de Victorine. [...]
[...] C'est la rivalité des deux sœurs entre elles. Restaud a de la naissance, sa femme a été adoptée, elle a été présentée ; mais sa sœur, sa riche sœur, la belle Mme Delphine de Nucingen, femme d'un homme d'argent, meurt de chagrin ; la jalousie la dévore, elle est à cent lieues de sa sœur ; sa sœur n'est plus sa sœur ; ces deux femmes se renient entre elles comme elles renient leur père. Commentaires : Le Père Goriot peut être considéré comme un roman d'apprentissage. [...]
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