[...] Derville accepte d'aider le pauvre homme.
Trois mois plus tard. Maitre Derville obtient d'Allemagne les papiers attestant l'identité de son client. L'avocat rencontre Chabert faubourg Saint-Marceau, un quartier pauvre de Paris où il loge. Il le persuade d'accepter de faire des concessions : Chabert est trop pauvre pour pouvoir porter plainte, et sa fortune a été détournée au profit de sa femme, ne lui laissant que 300 000 francs à espérer.
Bien qu'indigné, le colonel consent à transiger. Il espère annuler son acte de décès et obtenir une pension (...)
[...] Chabert est dupe. Dans la maison de campagne des Ferraud, à Groslay : Le colonel, touchée par l'affection de son ancienne épouse, accepte de renoncer à ses droits mais au moment se signer l'acte, il s'esquive. La Comtesse peine à retenir sa colère. C'est alors que Chabert surprend une conversation et découvre la duplicité de son épouse. Ecœuré, il préfère renoncer à ses droits que d'avoir une dette envers l'hypocrite. Quelques jours après, au palais de Justice, Me Derville rencontre un prétendu Hyacinthe, condamné pour vagabondage, qui n'est autre que Chabert. [...]
[...] C'est pourquoi il sollicite l'aide de Maitre Derville : il souhaite retrouver son identité et sa fortune. Derville accepte d'aider le pauvre homme. Trois mois plus tard. Maitre Derville obtient d'Allemagne les papiers attestant l'identité de son client. L'avocat rencontre Chabert faubourg Saint-Marceau, un quartier pauvre de Paris où il loge. Il le persuade d'accepter de faire des concessions : Chabert est trop pauvre pour pouvoir porter plainte, et sa fortune a été détournée au profit de sa femme, ne lui laissant que francs à espérer. Bien qu'indigné, le colonel consent à transiger. [...]
[...] Comme convenu, le colonel Chabert rencontre Me Derville. Incrédule, Derville écoute néanmoins les explications de son client. Chabert raconte les raisons de sa visite : 11 ans plus tôt, à la bataille d'Eylau en Allemagne, le colonel reçut un violent coup de sabre sur le crâne et fut laissé pour mort. Jeté dans la fosse commune avec les cadavres, il survécut néanmoins quand il fut découvert et secourut par deux paysans. On l'envoya en convalescence à l'Hôpital d'Heilsberg. Mais faute d'argent, il ne put récupérer les papiers attestant son identité. [...]
[...] En épousant le Comte de Ferraud, la femme de Chabert peut se réjouir d'être une aristocrate. Mais son mari, n'obtenant aucun avantage de ce mariage, regrette bien amèrement cette mésalliance. Consciente du mécontentement de son époux, Mme de Ferraud appréhende le retour de Chabert qu'elle sait vivant. Pendant le trajet qui le mène à la demeure des Ferraud, Me Derville songe aux arguments qui feront fléchir la Comtesse. Chez la Comtesse. Derville parvient à faire avouer Mme Ferraud sa culpabilité : elle savait son mari vivant au moment de son remariage. [...]
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