[...] La fortune de Grandet prospère. Grassins, devenu député, quitte avec son fils la province pour vivre à Paris.
Pour Eugénie, la vie retrouve sa monotonie. Deux mois ont passé. Le jour de la nouvelle année 1820, comme à son habitude, le père Grandet réclame de voir l'or de sa fille. Quand il apprend la disparition de ses biens, le père Grandet fulmine. Eugénie, qui tient tête à son père et refuse de lui avouer son secret, est enfermée dans sa chambre. Le père répudie sa fille.
Madame Grandet, bouleversée par le châtiment infligé à sa fille aimée, tombe malade. Son état ne lui permet plus de quitter son lit (...)
[...] La fortune de Grandet prospère. Grassins, devenu député, quitte avec son fils la province pour vivre à Paris. Pour Eugénie, la vie retrouve sa monotonie. Deux mois ont passé. Le jour de la nouvelle année 1820, comme à son habitude, le père Grandet réclame de voir l'or de sa fille. Quand il apprend la disparition de ses biens, le père Grandet fulmine. Eugénie, qui tient tête à son père et refuse de lui avouer son secret, est enfermée dans sa chambre. [...]
[...] Le mépris de Grandet à son égard ne fait qu'accroître. Eugénie découvre avec effroi la cruelle insensibilité de son père. Le vieil avare va jusqu'à refuser à sa famille l'achat de nouvelles toilettes de deuil. Bouleversée par l'infortune et le chagrin de son cousin, Eugénie s'occupe avec dévotion de Charles. Pendant que son père vend son or à des spéculateurs, Eugénie offre avec bienveillance sa collection de pièces d'or à son cousin afin de l'aider dans son projet de partir faire fortune aux Indes. [...]
[...] Eugénie est effondrée. Résignée, elle consent à épouser le Président Cruchot de Bonfons. Avant de sceller son union, elle pose deux conditions à son mariage : qu'il n'y ait pas de consommation, et que les dettes de Charles soient entièrement réglées. Ces conditions ne sont pas sans servir les intérêts de Bonfons qui espère bien hériter de la fortune de son épouse à son décès. Mais Bonfons meurt avant sa femme. La veuve hérite d'une fortune colossale dont elle consacre une partie aux œuvres caritatives. [...]
[...] En gestionnaire averti, le père Grandet veille sur ses biens et sur sa fille avec autorité. Un jour de novembre 1819, une fête est organisée pour l'anniversaire d'Eugénie qui entre dans sa vingt-troisième année. Soucieux de préserver ses intérêts, le Père Grandet songe à marier sa fille. A l'occasion de cette célébration, les deux prétendants sont conviés : le neveu du notaire, Cruchot de Bonfons et le fils du banquier, Adolphe Des Grassins. Les deux hommes espèrent s'attirer les faveurs de la jeune fille. [...]
[...] La mère d'Eugénie décède deux années plus tard. Le père Grandet convainc sa fille de renoncer à sa part d'héritage. Eugénie reste vivre aux cotés de son père vieillissant. Il meurt cinq ans plus tard, en 1827, sans avoir rien perdu de son avarice. Eugénie hérite donc de la fortune familiale - qui s'élève à 17 millions - et s'attire toutes les convoitises. Les assiduités des Cruchot et des Des Grassins reprennent. Chacun espère pouvoir jouir de cet avantageux parti. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture