1846 : La Cousine Bette
1847 : Le Cousin Pons
Ce sont les deux derniers romans publiés du vivant de Balzac. Ils sont publiés sous forme d'article dans un journal.
Tous deux reprennent le thème du parent pauvre. Dans Pierrette : Une orpheline est accueillie par son oncle et sa tante puis, persécutée par eux. Le Cousin Pons est lui aussi persécuté. Dans La Cousine Bette : le parent pauvre devient le persécuteur (...)
[...] Cela vient de la philosophie antihumaniste. Il y a une suspension d'incrédulité : on fait comme si on y croyait quand on lit un livre. La psychologie des personnages est une extension de cette suspension d'incrédulité. On donne une intériorité psychique à ses personnages. Il existait de psychologie qui était une théorie morale comme la théologie morale. À la fin du XIXe siècle, ces mots ont perdu leur sens. C'est cette utilisation qui fait que l'idée de psychologie des personnages et étaient chassés de la critique dans les universités. [...]
[...] - Le Baron pourrait lui rendre service. - Si elle ne le fait pas, c'est qu'elle est égoïste. C'est une manœuvre perverse quand on fait porter à l'autre laisser (les sentiments dénis chez soi). Il y a une inversion de la situation : c'est Bette qui est mauvaise en cachant son amant. Elle se sent coupable à la place d'Adeline et d'Hortense. On donne sa culpabilité à l'autre. On utilise les failles de l'autre. Adeline sait que Bette souffre de son infériorité physique par rapport à elle. [...]
[...] Les Fisher ont un attachement fanatique envers les Hulot. Ils ont des attachements sociaux grâce à eux Les Hulot. Le Maréchal Hulot est un héros de l'empire, il a reçu sa dernière blessure à Waterloo. Il a été anobli par Napoléon, il est pair de France (Comte de Forzheim). Il est Commandant militaire des départements bretons. On le retrouve en 28 dans les Chouans (1766-1841). La duchesse de Berry, femme du duc de Berry, fils de Charles assassiné par Louvel. C'est sous Louis XVIII, c'est un gouvernement libéral. [...]
[...] Balzac donne une raison à ce renoncement : bonté d'Adeline et de l'Hulot. Ils ont fait venir Bette à Paris, l'on fait loger, ont voulu la marier Mais ceci est devenu une supériorité de plus à l'égard de tête. Celle-ci ne peut pas dire qu'elle est persécutée puisqu'on lui donne beaucoup mais ne peut pas accepter les dons familiaux car ils l'enfoncent dans son infériorité. L'envieux pense : Je ne veux rien devoir, car en deux manches reconnaît la supériorité de l'autre.». [...]
[...] Il accepte à cause de la prophétie. Clarens est l'image de la beauté et de la séduction. Le roi envie son frère à cause de cette beauté. C'est une manipulation de l'envie. Ce thème est sous-jacent dans le personnage Vautrin. Il passe son temps à se déguiser. Il se travestit. Il cache par ses travestissements plus son épouvantable laideur que le personnage social. Il est devenu homosexuel par dépit au départ. Il est trop laid pour est attirer les femmes. [...]
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