Ce roman autobiographique relate la vie de Jacques Vingtras, héros vivant d'expédients, vif polémiste comme Vallès, farouche ennemi de l'Empire, dont les écrits journalistiques réunis dans deux recueils sont tout entiers tournés vers la cause des humbles, ceux que la bourgeoisie écrase de sa puissance.
[...] L'œuvre et son contexte Deuxième volet d'une trilogie autobiographique composée de L'Enfant, Le Bachelier et L'insurgé, ce roman a d'abord été publié en feuilleton sous le titre Mémoires d'un révolté en 1879, avant d'être publié la même année et dédié à tous ceux qui nourris de grec et de latin sont morts de faim L'œuvre en quelques mots Ce roman autobiographique relate la vie de Jacques Vingtras, héros vivant d'expédients, vif polémiste comme Vallès, farouche ennemi de l'Empire, dont les écrits journalistiques réunis dans deux recueils sont tout entier tourné vers la cause des humbles, ceux que la bourgeoisie écrase de sa puissance. Résumé Vous voilà armé pour la lutte faite le professeur de Jacques avant que celui-ci ne parte pour Paris, ville de la liberté Je suis LIBRE ! ne cessera-t-il de clamer mais aussi des difficultés qui ne tardent pas à s'exprimer. Car la génération du narrateur n'est pas celle de l'insouciance, mais bien celle du combat, une lutte acharnée contre une politique jugée profondément injuste. Alors Vingtras fuit. Mais qui aller voir ? [...]
[...] Que faire ? Et quelle carrière embrasser même si, naturellement, le héros se sent volontiers l'âme d'un révolutionnaire, car Ce qui a pris possession du grand coin de [son] cœur, c'est la foi politique, le feu républicain Alors il se battra, surtout quand le cours de Michelet, auquel il assistait avec ses amis, et notamment Matoussaint, sera supprimé par le pouvoir en place. En fondant avec ces mêmes amis un comité secret, celui des Jeunes, Vingtras s'émancipe de toutes ces années de tutelle et jure que le président du Comité des Jeunes (Vingtras lui-même) doit mourir et marcher à [leur] tête ensuite, être digne d' digne, digne La petite histoire, celle du narrateur, doit rejoindre la grande celle de la révolte. [...]
[...] Seul un héritage bienvenu lui permet, après avoir retrouvé son ami Legrand, de revoir la capitale et de repartir au combat politique contre l'Empire. Arrêté, puis libéré, Jacques vivote, souvent condamné à des spasmes de faim échappant malgré tout à la fatalité de la génération. Citations Est-ce un total de mille ou de deux mille journées sans émotion que j'ai à enregistrer dans l'histoire de ma vie ? Je sens bien au fond de moi-même que je ne suis pas né pour écrire. J'ai surpris cela, un matin, en relisant des pages que j'avais brouillonnées la veille au courant de la plume. [...]
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