Le feu est universel. Il peut représenter le bien, comme le mal. Il est à l'origine de l'amour, comme la vengeance ou la haine. Il est à l'origine des meilleures choses (bonheur de l'enfant par exemple) comme des pires (sévices et tortures). Ainsi, selon l'appartenance à laquelle on attribue le feu, celui-ci peut être associé au bien ou alors au mal (...)
[...] Distinction entre monde d'apparence et monde de phénomènes. Le feu est à l'origine des phénomènes. Le premier phénomène qui a attiré l'attention de l'homme : le pyromane ( voulant sans doute se rapporter à pyro : feu et noumène, la chose.] Chapitre 5 : La chimie du feu, histoire d'un faux problème. Dans ce chapitre Bachelard change d'objet d'étude, il s'intéresse cette fois-ci à la connaissance objective des phénomènes produits par le feu. Il s'agit ici de psychanalyser l'esprit scientifique. [...]
[...] Bachelard introduit également la notion de rêve. Celui-ci est plus fort que l'expérience. A travers les époques, il est toujours à l'origine de quelconque émotion. Chapitre 3 : Psychanalyse et préhistoire, le complexe de Novalis La psychanalyse est depuis longtemps à l'étude des légendes et des mythologies. L'homme instruit et l'homme primitif ne réagissent pas de la même manière vis à vis du feu. En effet, lors d'une éruption, l'homme primitif aurait tendance à fuir. L'homme instruit va quand à lui s'interroger sur les causes et réfléchir à un quelconque moyen de se servir ou tout du moins de profiter de ce feu. [...]
[...] Le corps humain sert de référence à la science. Par exemple, lorsqu'on a voulu prendre une température, celle du corps humain a voulu être prise en référence. La contradiction est la loi de l'inconscient. En effet, des contraintes peuvent être abusivement corrélées du fait de la pensée subjective. L'inconscient prend un prétexte pour en faire une généralité adverse. Ainsi, une physique de l'inconscient est toujours une physique de l'exception. Chapitre 6 : L'alcool : l'eau qui flambe; le punch : le complexe de Hoffman ; les combustions spontanées. [...]
[...] Le feu est, pour Gaston Bachelard, source d'intense souvenir. En effet, le feu lui rappelle notamment les périodes ou il était malade. Référence à la pensée de «Ducarla». Introduction de la notion de psychanalyse de la connaissance objective : il s'agit de montrer le passage de la connaissance objective et sociale à la connaissance subjective et personnelle. A la base de la connaissance enfantine se trouvent des interdictions sociales, qui sont dites «premières». Le feu constitue l'objet d'une interdiction générale. [...]
[...] Bachelard s'intéresse désormais à voir comment une intuition chargée d'affectivité comme du feu peut offrir une explication de nouveaux phénomènes. Le réalisme du feu est parmi les plus indestructibles. Cependant, il y réside un certain mystère. En effet, comment expliquer que le feu peut enflammer l'alcool à l'extérieur, et pas les tissus de l'intérieur ? Réintroduction de la notion de substance, de chaleur et de feu. Bachelard s'intéresse ici aux substances végétales. Il est dit, et depuis fort longtemps que le feu est le principe de vie. [...]
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