Écrivaine belge née à Kobé (Japon) le 13 août 1967 Amélie Nothomb, fille d'ambassadeur, passe ses cinq premières années au Japon, pays qui la marque profondément. C'est dans un contexte contemporain (1997) que se déroule le roman d'Amélie Nothomb. Les personnages évoluent dans un monde superficiel où est valorisé le "beau", ce n'est pas le monde du travail classique, mais celui dit du travail artistique (cinéma, peinture, mannequinat). Pour contrebalancer ce côté superficiel, on trouve de nombreuses références littéraires (Victor Hugo, Baudelaire, Homère, Jarry...)
[...] Mme Nothomb une fois de plus excelle dans les portraits de ses personnages. Certains de ces romans choquent mais cet écrivain analyse le subconscient humain parfaitement. C'est donc un auteur original avec un style décalé et original et une grande richesse de vocabulaire. Le fait que ces romans soient courts, même très courts, peut inciter des personnes ayant peut-être peu de temps à consacrer à la lecture à s'y mettre. [...]
[...] J'aime le style mordant qui empêche l'ennui ainsi que l'humour de l'auteur (le passage d'entretien d'embauche est sublime). Par contre le côté glauque est parfois un peu trop poussé (que de description d'acné) et la fin trop tragique, mais quelle belle histoire d'amour, et qu'elle est bien écrite. Conclusion Pour son 6ème roman, Mme Nothomb reste fidèle à son style et incisive. On retrouve bien sûr le Japon. L'auteur qui réussit le tour de face de publier un roman par an ne déçoit pas. [...]
[...] Elle vivra dans différents pays (Chine, Etats- Unis, Asie du Sud-est) où elle rencontrera l'horreur de la guerre et de la pauvreté. Arrivée en Belgique à dix-sept ans, elle suit des études Gréco- latines. Elle fait une entrée remarquée en 1992, alors âgée de 22 ans, avec son roman Hygiène de l'assassin Elle publie un livre par an chez Albin Michel. C'est un auteur qui ne laisse pas indifférent car si elle a de très nombreux fans, elle a également de violents détracteurs. [...]
[...] Les problématiques du texte Nous avons avec ce 6ème roman d'Amélie Nothomb une faille intelligente sur la beauté, l'amour et ce qui en découle. L'auteur reprend le thème connu de la tête amoureuse de la belle, il place ces personnages dans le milieu artificiel de la mode et du cinéma où tout se joue sur l'apparence. Le culte de l'apparence, le regard des autres, l'importance de la beauté, c'est cela la trame du roman. L'auteur veut nous faire prendre conscience du peu d'intérêt que notre société porte à ce qui ne se voit pas (beauté intérieure, valeur morale). [...]
[...] L'art du glauque d'Amélie Nothomb est bien présent. Réflexion personnelle L'œuvre de Nothomb reprend donc le thème de l'homme hideux (tel Quasimodo ou la bête) amoureux fou d'une femme extrêmement belle à la différence que son roman n'aura pas une fin heureuse, ce n'est pas une belle histoire d'amour, c'est la démonstration qui dans notre société tout se joue sur l'apparence. Et surtout dans ce roman, l'auteur a décidé que se serait le très laid le pervers, non il n'est pas gentil épiphane. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture