Fiche de lecture de "L'assassin habite au 21" comportant notamment la biographie de l'auteur, un résumé du livre et l'analyse.
[...] Les histoires de Stanislas-André sont de style classique : situations closes, rigueur de la narration. Il préfère un policier plus souple où la subtilité psychologique joue un grand rôle. Ainsi, en 1939 il connaît un vif succès avec ″L'assassin habite au et puis avec ″Légitime défense″ (Quai des Orfèvres). Durant la seconde guerre mondiale, il est directeur littéraire du Jury, un bi-mensuel qui publie des récits et des notes critiques, et y fonde une collection policière. Cette collection connaît un grand succès et lui permet de découvrir ou de confirmer de nombreux talents. [...]
[...] Il a malgré tout son petit jardin secret car lorsque son épouse part chez une tante malade, il lui dit qu'il participe à des parties de bridge avec des amis d'enfance. Mais il n'y va pas et passe ses journées à flâner dans les rues de Londres. Il aime aller au cinéma et se promener seul dans le parc. Je crois qu'il aime ces moments de solitude car elles lui permettent de se retrouver avec lui-même, et de laisser vagabonder son esprit à une vie plus mouvementée. [...]
[...] Le jour même, Andreyew est incarcéré. En effet, il ne sait pas justifier son emploi du temps ; il a eu un rendez-vous avec la victime la veille et son passe temps est la broderie. Durant sont interrogatoire qui durera 6 jours, le temps est claire, il avoue tout sans rien nier, mais il attend un nouveau crime qui l'innocentera. Le 11, un nouveau meurtre est commis, c'est un Smith qui est tué. Scotland Yard n'a plus la moindre piste et continue de surveiller la pension de famille. [...]
[...] Biographie de Stanislas-André STEEMAN Stanislas-André Steeman est Belge ; il est né le 23 janvier 1908 à Liège. A six ans, il invente déjà sa première histoire policière et, jusqu'en 1920, il en dessine et écrit plus de cent. A cette même date, il entre au Collège Albert 1er à Anvers mais il passe son temps à faire des bandes dessinées plutôt qu'à mettre le nez dans ses livres. Alors qu'il a quinze ans, il collabore avec des journaux légers de l'époque (Sourire, Fantasio, La vie Parisienne, etc.). [...]
[...] Ernest gagne sa vie en vendant des bandages herniaires par correspondance ; cette occupation lui rapporte beaucoup d'argent et sa femme est assez fortunée. Ils pourraient donc tous deux séjourner dans un hôtel luxueux, donc on peut en déduire qu'ils doivent être particulièrement pingres, ou c'est peut être seulement sa femme. A la fin du livre, son esprit de déduction et de courage étonne le lecteur parce que rien de son caractère ne nous laisse prévoir à une réaction aussi intrépide. [...]
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