La nouvelle est le genre de littérature que de nombreux auteurs comme Stefan Zweig ont su utiliser avec talent. Elle permet de marquer une différence avec le roman car ce sont deux genres totalement différents.
Le Joueur d'échec est un exemple parfait pour démontrer cet éloignement. Les écrivains n'utilisent pas les mêmes méthodes, les mêmes règles.
La question est d'observer l'art de la nouvelle, comment un auteur réussit à créer un écart entre les types de littérature. En effet, on peut remarquer que la nouvelle use d'espaces restreints (I). Chacune d'elles a une entrée en matière simple, courte et efficace (II). Qui plus est, l'intrigue est unique et le lecteur ne peut pas se perdre (III).
[...] C'est tout l'art de la nouvelle. Sans autre histoire, le lecteur peut comprendre parfaitement qu'elle a été la volonté de l'auteur en écrivant son oeuvre. Des espaces et un temps réduits, une entrée en matière efficace et une intrigue permettant au lecteur de ne pas se focaliser sur elle, voilà les grands atouts et les principales caractéristiques du genre littéraire de la nouvelle. L'art qui consiste à créer ces oeuvres est paradoxal puisqu'il faut rendre la simplicité et la brièveté alors que les idées sont complexes et longues à décrire. [...]
[...] II Une entrée en matière simple et efficace La nouvelle ne se distingue pas que par des lieux ou des temps réduits, l'écrivain sait également donner à son entrée en matière, à sa situation initiale de la simplicité et de l'efficacité A Efficacité Dès lors que le lecteur lit les premières lignes d'une nouvelle, il connaît déjà les principaux personnages, le thème principal et les modalités de l'intrigue. En effet, les premières pages d'une nouvelle sont efficaces à ce sujet. Les deux premières pages de Le Joueur d'échec suffisent effectivement à savoir ce dont l'oeuvre va parler. L'entrée en matière de cette oeuvre est vraiment importante pour le reste. On voit le narrateur et son ami arriver près du paquebot et apercevoir des flashs. Il s'agit de Mirko Czentovic qui entre en scène et qui va prendre lui aussi le bateau. L'ami du docteur B . [...]
[...] Les premières lignes de Le Joueur d'échec ont ces points communs.Stefan Zweig ne donne pas de détails sauf un et raconte simplement l'arrivée des protagonistes à côté du bateau. Cette simplicité est l'un des atouts de la nouvelle. Le début d'une nouvelle est marqué par une efficacité et une simplicité manifeste qui lui donne cette originalité, mais la nouvelle se caractérise également par une intrigue unique contrairement au roman qui accumule de nombreuses péripéties. III Une intrigue unique L'histoire de Le Joueur d'échec est simple à résumer. C'est le récit d'une rencontre de deux personnalités totalement différentes : celle de Mirko Czentovic et celle du Docteur B . [...]
[...] L'art de la nouvelle d'après Le Joueur d'échecs de Stefan Zweig La nouvelle est le genre de littérature que de nombreux auteurs comme Stefan Zweig ont su utiliser avec talent. Elle permet de marquer une différence avec le roman, car ce sont deux genres totalement différents. Le Joueur d'échec est un exemple parfait pour démontrer cet éloignement. Les écrivains n'utilisent pas les mêmes méthodes, les mêmes règles. La question est d'observer l'art de la nouvelle, comment un auteur réussit à créer un écart entre les types de littérature. [...]
[...] Le Joueur d'échec n'échappe pas à cette loi. L'histoire débute au départ du paquebot où le narrateur est présent et se termine "12 jours" plus tard, après une brève traversée. S'ajoute à cela le récit du principal protagoniste qui permet au lecteur de ne voir que quatre ou cinq jours du voyage. On s'imagine alors encore plus que le temps est restreint. L'auteur utilise l'art de la nouvelle pour essayer de mettre en scène des personnages qui n'ont que quelques jours pour profiter de leur croisière. [...]
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