<em>Le manuel d'Epictète</em> est une oeuvre écrite par Arrien, le disciple d'Epictète, au premier siècle avant Jésus Christ. Epictète était un esclave affranchi ayant suivi un enseignement du stoïcisme, doctrine du philosophe grec Zénon de Cittium et de ses disciples. Arrien transcrit et expose un des grands principes du stoïcisme défendu par Epictète qui est la maîtrise de soi. L'ouvrage s'adresse aux hommes qui tendent à vouloir devenir sages et avec ceci, trouver le bonheur et la liberté. Pour cela, Epictète divise toute chose en deux catégories : ce qui est à notre portée, c'est-à-dire ce que l'homme peut maîtriser : lui-même (ses désirs, son jugement par exemple), et ce qui est hors de notre portée (par exemple le corps, la réputation).
Ainsi, nous nous demanderons ce que sont pour Epictète la sagesse, la liberté et le bonheur.
Nous évoquerons successivement ce qu'est le bonheur pour Epictète, puis la liberté et enfin la sagesse.
Dans son manuel, Epictète expose les conditions qui permettent à l'homme de trouver le bonheur. Tout d'abord, pour cela, l'homme doit considérer les choses hors de portée comme étrangères, il ne doit pas les désirer car elles sont source d'échecs et de problèmes (jalousie d'autres hommes, déceptions...). De plus, si l'homme désire ce qui est hors de sa portée, ce qui lui est extérieur, c'est qu'il ne possède pas ce qui est à sa portée et qui pourrait le rendre heureux, il doit donc en priorité rechercher ces dernières choses. Par ailleurs, si l'homme désire ce qui est à sa portée et ce qui est hors de sa portée, il risque de ne rien obtenir, il n'obtiendra donc pas ce qui pourrait vraiment le rendre heureux. Ainsi, l'homme doit donner de l'importance, établir un sens de ses priorités, à ce qui lui est à portée et qui peut lui apporter le véritable bonheur : sa conscience de lui-même.
L'homme, bien qu'il ne doive pas désirer les choses hors de sa portée peut en posséder quelques unes, et en possède certainement. Pour en éviter les déceptions qui en découlent, il doit, en les considérant étrangères, apprendre à les dépersonnaliser (...)
[...] Tout d'abord, ce modèle de conduite doit être adopté en société. L'homme, s'il veut devenir sage, doit éviter les banquets, mais, s'il est contraint d'y aller, il doit y garder sa réserve. En premier lieu, il ne doit pas y participer à des débats philosophiques, surtout si ses idées ne sont pas abouties, au risque de les voir mises en doute par des avis d'hommes non avisés, puis mises en doute dans son propre esprit. Ainsi, il ne peut et il ne doit discuter de philosophie qu'avec des personnes qu'il connaît déjà et qui sont avisées de ces sujets. [...]
[...] Pour vaincre ces évaluations l'homme dispose toujours d'une solution, par exemple, tel qu'Epictète l'expose, face à un bel homme ou une belle femme, on découvre la maîtrise de soi. Par ailleurs, l'homme doit apprendre à maîtriser ses désirs et ses aversions, et à examiner chaque chose qu'il entreprend de manière à ne pas être déçu ou à ne pas échouer. Lorsque l'homme désire quelque chose, il cherche à atteindre son objectif, et, de même, lorsqu'il a en aversion quelque chose, il cherche à ne pas la rencontrer. [...]
[...] Pour cela, à toute représentation il existe une solution (par exemple à la fatigue il existe l'endurance : le corps est dominé par l'esprit). Ainsi, la liberté ne sera pas entravée par une présentation erronée de la réalité. Mais aussi, les superstitions, les signes du destin, ne doivent pas entraver l'esprit de l'homme, c'est-à-dire sa liberté, car ils n'atteignent pas ce dernier mais des choses hors de portée (par exemple un mauvais présage peut porter sur le corps, les amis ou encore la famille). [...]
[...] Dans son manuel, Epictète expose les conditions qui permettent à l'homme de trouver le bonheur. Tout d'abord, pour cela, l'homme doit considérer les choses hors de portée comme étrangères, il ne doit pas les désirer car elles sont source d'échecs et de problèmes (jalousie d'autres hommes, déceptions De plus, si l'homme désire ce qui est hors de sa portée, ce qui lui est extérieur, c'est qu'il ne possède pas ce qui est à sa portée et qui pourrait le rendre heureux, il doit donc en priorité rechercher ces dernières choses. [...]
[...] Le manuel d'Epictète est une œuvre écrite par Arrien, le disciple d'Epictète, au premier siècle avant Jésus Christ. Epictète était un esclave affranchi ayant suivi un enseignement du stoïcisme, doctrine du philosophe grec Zénon de Cittium et de ses disciples. Arrien transcrit et expose un des grands principes du stoïcisme défendu par Epictète qui est la maîtrise de soi. L'ouvrage s'adresse aux hommes qui tendent à vouloir devenir sages et avec ceci, trouver le bonheur et la liberté. Pour cela, Epictète divise toute chose en deux catégories : ce qui est à notre portée, c'est-à-dire ce que l'homme peut maîtriser : lui-même (ses désirs, son jugement par exemple), et ce qui est hors de notre portée (par exemple le corps, la réputation). [...]
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