C'est à Londres, en 1943, que Joseph Kessel écrit L'Armée des Ombres. A cette époque, la France est occupée par les Allemands, et la résistance opère dans le pays.
Extrêmement bien organisée, les rangs de la résistance française comprennent aussi bien des hommes, que des femmes, qui sont de très bons agents de liaison (...)
[...] Son mari arrêté par la Gestapo, Lucie refusa de se soumettre et de le laisser entre les mains de tortionnaires. A la tête d'un commando armé, elle mène une opération militaire pour le faire libérer, comme Mathilde le fit dans l'œuvre de Kessel afin de sauver Gerbier. Le roman de Kessel fait, à bien des moments, penser à la réalité qui se déroulait au même instant que celui de son écriture. Après le succès de cette opération, les deux époux quittèrent la France en février 1944 pour rejoindre De Gaulle à Londres, puis à Alger. [...]
[...] Nous pouvons également nous demander quelle fut la place de la guerre en général, de la Résistance en particulier, dans l'histoire des Françaises. Amorcent-elles un tournant et lequel ? Les femmes ont-elles eu une Libération ? C'est sans doute grâce au combat qu'elles livrèrent durant la guerre qu'elles furent reconnues par le général De Gaulle, et purent par exemple voter pour la première fois en 1945. Bibliographie Joseph Kessel, L'Armée des Ombres, collection Pocket Maurice Agulhon et André Nouschi, La France de 1940 à nos jours, collection Fernand Nathan Laurence Thibault, Les Femmes et la Résistance, collection AERI Joseph Kessel, L'Armée des Ombres, collection Pocket, page 133. [...]
[...] Vie au quotidien des résistantes dans l'œuvre Les femmes vont avoir de plus en plus de travail Cette phrase résume assez bien la charge qui pèse sur les épaules des femmes. La méfiance est de mise envers tout individu étranger. C'est ce que nous observons lorsque Augustine Viellat[3] rencontre jean François. Cette femme d'âge mur fait croire à Jean François, qui comprend très bien le mensonge, que le patron est absent. La plupart des femmes dans la résistance étaient agents de liaison C'est à dire qu'elles devaient assurer la transmission de messages entre le commandement et le cœur de la résistance. [...]
[...] Dès cette époque, les femmes commencèrent à avoir des rôles spécifiques et parfois très importants : même si ce fut parfois un rôle marginal des femmes, il faut noter que dès le 18 juin et l'appel du général de Gaulle, des femmes prirent part directement ou non au combat : elles servirent comme secrétaires, conductrices, infirmières, pilotes d'avions de liaison . Les femmes menèrent en outre des actions dangereuses qu'elles payaient souvent de leur vie. Il en est de même dans l'œuvre de Kessel qui apparaît comme très proche de la réalité après cette étude historique des conditions de vie des résistantes. Conclusion Nous pouvons affirmer que L'Armée des Ombres reflète assez fidèlement la réalité de la résistance et des conditions de vie des résistantes. [...]
[...] Ce dans la fiction, ou dans la réalité que nous allons aborder des à présent. II/ Les conditions de vie des résistantes dans une réalité historique Le cas de Lucie Aubrac En juin 1940, la France humiliée signe l'armistice avec Hitler et le gouvernement de Vichy ouvre la voie de la collaboration. Dans l'ombre et la clandestinité, une autre voie s'ouvre, celle de la Résistance, dont Lucie et son mari furent deux figures majeures. Immédiatement, ils choisirent le refus de la défaite et s'engagèrent dans la Résistance à Lyon en contribuant à la création du mouvement Libération-sud. [...]
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