Dans son ouvrage, il aborde plusieurs notions, dénonce les fausses idées qu'on se fait de l'apprentissage afin de guider l'enseignant dans ses actions.
Dans le prologue, il définit l'apprentissage comme un acte s'effectuant quand un individu prend de l'information dans son environnement en fonction d'un projet personnel. Il détermine aussi les fonctions de l'école et sa responsabilité dans l'aménagement, la stimulation et l'organisation de l'apprentissage. Il ajoute que celle-ci contribue à l'éducation et véhicule les apprentissages fondamentaux (lecture, écriture, calcul) et doit s'assurer qu'un certain nombre de savoirs et de savoirs-faire soient acquis par tous (...)
[...] L'apprentissage n'est pas une simple transmission, Meirieu va bien plus loin. Il reprend la théorie de Rogers selon lequel le seul apprentissage qui influence le comportement d'un individu est celui qu'il découvre lui- même et qu'il s'approprie. Selon Durkheim, le sujet reçoit de l'extérieur son identité et le rôle de l'éducateur est de fournir des outils permettant à des individus d'être intégrés dans un ensemble social déterminé, d'y trouver leur place. En résumé, c'est la société qui fixe les normes, régule l'éducation et l'autorité semble nécessaire à l'autonomie de l'individu. [...]
[...] Chapitre 2 : qu'est-ce qu'apprendre ? Bien souvent , nous nous faisons une fausse représentation de l'apprentissage. On pense alors que l'élève est seul responsable de son apprentissage et qu'il doit apprendre ce qu'on lui enseigne. Ces représentations sont à bannir car elles ne prennent pas en compte les opérations mentales permettant l'apprentissage. Meirieu reprend les opinions de Thorndike et Skimer selon lesquels la répétition et l'exécution mécanique des tâches ne permettent pas l'acquisition de l'ensemble des savoirs. D'où l'importance des opérations mentales (l'induction, la déduction, l'abstraction, la créativité) et de l'interaction dans l'apprentissage. [...]
[...] Il doit créer des liens. Meirieu y insiste aussi sur l'écologie de la classe comme organisation à promouvoir mais qui nécessite un sous-système de régulation pour stimuler les maîtres dans leur travail, les aider à réfléchir sur leurs méthodes et leurs attitudes et créer des instruments toujours mieux adaptés. Epilogue : d'après Meirieu, depuis 1963 on s'est acheminé vers le collège unique que beaucoup considéraient comme un modèle de justice scolaire. Mais en réalité, il n'y a pas eu démocratie mais massification. [...]
[...] Or assouplir la classe c'est y introduire une place importante au travail individuel, organiser des ateliers thématiques ou méthodologiques, prendre le temps du suivi individuel, s'adapter aux besoins des élèves, les faire travailler en groupe. L'école est donc une association d'ateliers diversifiés (utilisation d'outils) et du tutorat systématique (pour que les élèves puissent identifier leur niveau, fixer des objectifs et évaluer leurs acquisitions). Lui donner une large marge de manœuvre pour développer son inventivité et développer l'esprit critique des élèves est la condition de son succès. [...]
[...] Il exige des consignes et des matériaux. Chapitre 3 : les stratégies d'apprentissage Ce qui est déterminant dans un apprentissage c'est le déjà-là car apprendre est une opération mentale où la mobilisation des acquis permet leur enrichissement. Il y a 2 sortes d'acquis préalables : - les savoirs, compétences et représentations (compétences) - les savoir-faire (capacités) Ensuite l'élève doit développer sa propre stratégie d'apprentissage afin d'acquérir un certain savoir. Pour cela, il mobilise une ou des capacités qu'il fait entrer en interaction avec ses compétences situation d'apprentissage). [...]
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