Fiche de lecture sur le livre Apologie du casseur de Serge Roure, publié à l'occasion des émeutes urbaines de 2005.
[...] La violence policière se traduit aussi par le silence : les policiers fixent simplement les jeunes. Parfois cela dépasse les humiliations et on arrive aux bavures policières (donc meurtrières) : Ici, Roure évoque plusieurs cas où des jeunes des banlieues ont été tué par un policier (par exemple : lors d'un contrôle en 1998, un policier jette un jeune a terre et le menotte, ce jeune meurt d'une compression thoracique tellement le policier a appuyé fort). Cela montre bien que les policiers ont peur d'eux donc au moindre geste ils tirent, et aussi qu'ils se sentent plus forts, ils les considèrent comme inférieurs et les traite comme tel. [...]
[...] Par exemple un jeune a écopé de 18 mois ferme pour violence sur policier alors qu'un policier reconnu coupable de meurtre écope de 3 ans avec sursis. La justice est donc loin d'être sévère avec les agents de l'ordre. Le meurtre d'un arabe vaut 3 ans (donc 12 poubelles car un jeune écope de 3 mois ferme pour avoir brûler une poubelle). La justice est dire envers les jeunes des banlieues. Roure dit que les policiers ont un sentiment d'impunité ce qui fait qu'ils se croient tout permis. [...]
[...] Leurs sports sont peut être jugés vulgaires pour ne pas qu'ils en fassent à l'école Pourtant ça leur rapporterait de bonnes notes. Quant à leur religion elle est interdite au sein de l'école. Roure rappel que ce réveil laïc s'est produit à cause du voile et il parle du fait que le port du voile est interdit. A l'école, les autres religions sont moins respectées que le christianisme. Par exemple, l'auteur dit qu'un garçon avec un shirt i love the coran serait très mal vu alors qu'un t-shirt avec le christ en superstar ne poserait pas de problème. [...]
[...] D'autres personnes à sa place auraient choisis de ne rien faire. Roure parle de Descartes et de la liberté en disant qu'il examine le plus bas degré de la liberté où peut importe qu'on choisisse A ou B. C'est la liberté d'indifférence. On fait ce choix selon ce qu'on a à perdre ou à gagner, et en examinant les risques et conséquences pour chaque choix. Dans ce contexte, un casseur examine la situation avant de brûler une voiture comme la proximité des forces de l'ordre, ce que lui coûtera une éventuelle arrestation ou encore les possibilités de repli. [...]
[...] Il reprend l'exemple du chien agressif en disant qu'on peut l'avoir poussé à devenir violent en lui jetant des pierres et donc l'abattre est odieux puisque c'est nous qui l'avons poussé à être agressif et qu'on l'a abattu pour gagner du temps et de l'argent. L'Etat fait exactement pareil avec les casseurs, ils les poussent à la violence et les punit ensuite. Roure conclut son livre en disant que les casseurs savent que leur sort n'est pas prêt de s'améliorer et donc qu'ils ont 2 solutions : soit se soumettre et accepter le sort que leur réserve Sarkozy et ses clones, soit continuer de se révolter en vue d'un ordre juste. [...]
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