On peut remarquer d'emblée le narrateur-personnage et donc le point de vue interne. Le livre s'ouvre comme tout bon roman policier sur un « mauvais jour ». Nous sommes à Fulham et le narrateur, Nick, emploie la première personne du pluriel. Celui-ci, à travers la description de son bureau, montre que les affaires vont mal.
Comme à son habitude, l'auteur écrit au second degré et ouvre ce roman policier avec humour : ce détective, qui n'a que 13 ans, est face à un nain, Johnny Naples, venu demander l'aide du frère de Nick, Herbert, surnommé Tim Diamant. Le détective ne semble pas être très futé et écorche sans cesse le nom du nain (...)
[...] Peut-être n'aimez-vous pas non plus le genre policier. Contrairement au roman d'aventure, par exemple, il se veut logique et suit un cheminement déductif : un problème se pose en début de livre et doit être élucidé à la fin du roman. Il laisse donc peu de place à l'imagination et c'est d'ailleurs pourquoi le naïf Tim est un mauvais détective, il n'est pas assez pragmatique. Le défaut d'un roman policier est donc de laisser rarement la porte ouverte, en fin de roman, à autre chose. [...]
[...] C'est une occasion en or puisqu'à l'enterrement il y aura la veuve du Faucon ou d'autres personnages-clefs de l'affaire. Les garçon se rendent au cimetière de Brompton et y trouvent l'agent Snape qui soupçonne nos héros après les événements de la veille. La Veuve, un homme à l'allure de hibou et le Gros sont aussi présents ! Le Gros dit donner deux jours supplémentaires aux héros, pas plus. Sur le chemin du retour, Nick achète une boîte de maltés pour faire diversion si on fouille leur appartement, car ceux qui ont capturé Lauren doivent maintenant savoir que Johnny en avait une. [...]
[...] Dès cet instant, elle veut connaître le mystère des Maltés. Devançant Nick dont elle s'est prise d'affection, elle lui enverra tout de même, à la fin du roman, un diamant. Elle représente l'archétype de la femme d'âge mûre, usée par la cigarette et les shows dans les bars enfumés. Femme désabusée, elle assistera Nick dans une partie de sa mission. La veuve noire Béatrice Von Falkenberg, est une ancienne actrice courant elle-aussi après la fortune de feu son mari. Elle est une femme désargentée machiavélique dont l'animal de compagnie terrifiant n'est pas un chat mais un crocodile. [...]
[...] Le Gros fuit en bateau mais le Professeur, toujours aussi myope, tombe dans la Tamise et les hélices des bateaux poursuivant le bandit, le déchiquètent : Dans le bain 195) Nick discute avec Snape et Boyle qui ont relâché Tim un peu plus tôt. Lauren ne répond pas au téléphone et le garçon les prévient : c'est le Gros qui détient les Maltés. Une fois rentré, Nick repense à l'affaire. Johnny, avant de mourir avait murmuré : Faucon . Soleil et le garçon se doute que la clef n'est autre que le code au dos de la boîte de chocolats : Il reçoit un coup de téléphone : Gott et Himmel détiennent son frère et veulent la boîte. [...]
[...] les garçons voient finalement arriver un homme très riche et d'une extrême maigreur : le Gros. Le bandit s'installe sur une chaise apportée par Lawrence, son chauffeur noir, puis lance des graines aux pigeons, tout en parlant : il veut le paquet, la clef laissé par le nain et il est prêt à payer cher. Nick intervient devant le mutisme de son frère : le paquet a été volé hier par celui qui a visité leur appartement. Herbert en rajoute et le Gros sait qu'ils mentent mais il accepte de leur laisser deux jours sans quoi il leur arriverait un malheur. [...]
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