[...] ACTE II
Dans le salon de Florent.
Thérèse a invité son père chez Florent. Elle espère s'humilier davantage par sa différence sociale et pourvoir faire échouer son mariage.
La jeune femme ne parvient pas à se défaire de ses origines sociales et refuse d'embrasser une vie bourgeoise. Elle se sent étrangère à tout. De colère, elle jette les livres de la bibliothèque.
Pourtant sa sauvagerie n'est pas partagée par son père qui se fait gloriole d'avoir du sang bourgeois dans ses veines (...)
[...] Jean Anouilh, La sauvage Pièce de théâtre en trois actes Acte I Une salle d'un café. En attendant Florent, le fiancé de Thérèse qui tarde à venir, Jeannette et Thérèse, deux membres de l'orchestre du café, discutent. Jeannette incite Thérèse à épouser Florent. Ce jeune homme de bonne condition l'aidera à s'émanciper de sa condition sociale misérable. Mais Thérèse aime bien trop Florent pour envisager ces considérations pécuniaires. Gosta, le pianiste de l'orchestre, aime Thérèse. C'est avec une certaine appréhension que M. [...]
[...] Tarde prennent conscience de leur grossièreté et de leur indigence. Ils sortent, déconfits. Les ouvrières reviennent afin de retoucher la robe de la mariée. Une conversation des plus banales s'engage. Mais au mot bonheur Thérèse sort de sa torpeur : elle renvoie les ouvrières, retire sa couronne de mariée et sort sur la terrasse. Elle enfile son manteau et adresse à Florent des paroles qu'il n'entendra pas : elle ne peut ignorer le malheur des autres, ni le sien. Il lui faut partir. Elle disparaît dans le lointain. [...]
[...] Jeannette sort. Florent tente d'arracher des explications à Thérèse, en vain. Tout les oppose. Leur incompréhension devient patente. Thérèse met en garde Florent : elle est dominée par une violence irrépressible. Rester chez lui serait la conduire à la folie. M. Tarde les interrompt. Thérèse en profite pour dresser un portrait pathétique et infâme de sa famille et de son passé. De guerre lasse, Florent consent à laisser sa fiancée partir. Hartman rejoint son ami désemparé. Florent lui confie son incompréhension. [...]
[...] Thérèse essaye sa robe de mariée. Pendant ce temps, Mme Bazin, la tante de Florent, et Marie, sa sœur, discutent au sujet du travail des femmes. L'une prétend avoir travaillé le crochet et la dentelle toute sa vie, l'autre considère le travail comme une activité chic. Aucune des deux bourgeoises n'a conscience de la réalité du monde ouvrier. Thérèse assiste écœurée à la scène. La fiancée reste seule avec Hartman qui a su comprendre sa révolte. Thérèse aperçoit la jeune cuisinière qui l'observe. [...]
[...] Jeannette lui conseille de tergiverser moins et de profiter davantage de cette opportunité. Mme et M. Tarde encouragent eux aussi leur fille à escroquer le jeune homme. Thérèse, scandalisée par l'attitude vénale de ses parents, se réfugie dans les bras de Florent. Le café ferme. Gosta reparaît. Quand Thérèse lui présente Florent, Gosta laisse éclater sa colère. Il dénonce vertement ce mariage de convenances avant de s'effondrer sur une chaise. Mme Tarde vieille sur son amant. Florent, écœuré par la liaison à peine cachée de Mme Tarde et de Gosta, souhaite partir au plus vite. [...]
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