[...] Antigone, dans l'attente de son châtiment, reste seule avec un garde qui n'exprime aucune compassion. Son seul souci réside dans sa carrière et il lui apprend sans ciller qu'elle sera enterrée vivante. Elle exprime le souhait de dicter une lettre d'adieu destinée à Hémon. Là, elle confesse qu'elle ignore finalement le sens de sa mort, qui lui paraît absurde. Mais au moment de suivre les gardes, elle se reprend et corrige son message pour que ses derniers doutes soient ignorés de tous...
[...] Ismène entre en scène, prête à partager le sort de sa sœur, mais Antigone rejette son soutien en lui affirmant qu'il est trop tard Créon appelle ses gardes à la grande satisfaction d'Antigone qui semble exaltée et soulagée à l'idée de mourir. Nouvelle entrée du Chœur qui supplie Créon de revenir sur sa décision. Le roi réplique qu'il ne le peut car Antigone a déjà choisi son destin. Hémon vient à son tour implorer son père mais en vain. Il sort en titubant de douleur. [...]
[...] Comme la nourrice sort, Ismène, la sœur d'Antigone, paraît et s'étonne du lever matinal de la jeune fille. Au courant du projet de sa sœur d'ensevelir le corps de Polynice malgré l'édit royal de Créon qui l'interdit, elle tente, en vain, de la faire renoncer. Antigone semble plus que jamais déterminée. Nouveau chassé-croisé entre la nourrice et Ismène. Antigone, en proie au doute, cherche le réconfort auprès de la vieille femme. Sa nourrice, ignorant sa résolution, ne comprend pas la portée de ses propos ambigus. [...]
[...] Ismène, de retour, essaie une fois encore de raisonner sa sœur. Celle-ci lui jette à la figure qu'elle a déjà défié l'autorité de leur oncle, et mis son projet à exécution la nuit passée. Créon apprend l'ensevelissement de Polynice par Jonas, un des gardes posté à la surveillance du corps. Croyant à un complot, le roi laisse d'abord éclater sa colère puis prend des mesures pour renforcer la garde autour du cadavre. Il demande à Jonas de ne pas ébruiter l'affaire sous peine d'y perdre la vie. [...]
[...] Son seul souci réside dans sa carrière et il lui apprend sans ciller qu'elle sera enterrée vivante. Elle exprime le souhait de dicter une lettre d'adieu destinée à Hémon. Là, elle confesse qu'elle ignore finalement le sens de sa mort, qui lui paraît absurde. Mais au moment de suivre les gardes, elle se reprend et corrige son message pour que ses derniers doutes soient ignorés de tous. Un messager vient apprendre à Créon que sa nièce est morte, après s'être pendue dans son tombeau aux cordons de sa ceinture. [...]
[...] Après avoir écouté leur rapport sans y croire, le roi les fait mettre au secret pour éviter le scandale. Resté seul avec sa nièce, Créon commence alors à l'interroger. Pour lui, la solution est simple. Il suffit d'étouffer le scandale dans l'œuf. Mais c'est compter sans la personnalité d'Antigone qui rétorque qu'elle n'a cure du scandale et recommencera. La confrontation monte alors en intensité et Créon se met lui-même au défi de parvenir à apprivoiser cette enfant rebelle. Il change maintes fois de tactique pour l'amadouer. S'installe alors un dialogue de sourds. [...]
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