Antigone est rentrée à Thèbes et trouve la ville assiégée par les troupes coalisées et menées par son frère Polynice, alors que son oncle Créon gouverne la ville depuis la chute d'Oedipe. La fiche de lecture comporte : une biographie de l'auteur, un résumé, une analyse des idées et du style ainsi qu'une présentation du contexte de la pièce.
[...] C'est ce qui va faire que Créon prétendra qu'Antigone voulait dire non et mourir. Peut-être C'est ce comportement qui a fait qu'elle est devenue le symbole de la révolte contre l'injustice. Créon lui, dit que c'est son métier qui le force et Ce qu'on peut discuter, c'est s'il fait le faire ou pas le faire. Mais si on le fait, il faut le faire comme cela. Il dira à Antigone qu'il faut bien qu'il y en ait qui fasse le boulot. A défaut tout se déglinguerait. [...]
[...] Anouilh met directement Antigone en scène. - Dans l'ensemble, sans toucher au mythe d'Antigone, il rend cette pièce plus moderne. Pour cela il se sert aussi d'un ton plus vif, de dialogues plus courts et d'un vocabulaire davantage de son temps. Les gardes s'appellent Jonas, Durant et Boudou et ont un fusil Les idées de la pièce - La loi et le pouvoir C'est là que Créon met directement le nœud du problème. Pour lui, il est simple : Antigone a violé la loi et est donc coupable. [...]
[...] C'est facile de dire non dit-il. A quoi elle répond que cela n'est pas toujours vrai. Et là nous arrive une réplique importante dont je ferai un point. - Pour dire oui, il faut suer et retrousser ses manches, empoigner la vie à pleines mains et s'en mettre jusqu'aux coudes. dit Créon. Voici un point très important touchant à la politique en général. Créon prend donc pour excuse qu'exercer le pouvoir c'est aussi faire des choses qu'un autre homme ne ferait pas. [...]
[...] - Anouilh fait une dernière fois parler le chœur et dit qu'il s'est passé ce qui devait se passer. Maintenant, dit le chœur, le calme va revenir, chacun reprendra sa petite vie tranquillement et Antigone finira par être oubliée dit-il. Pour accentuer ce calme retrouvé et montrer l'indifférence du petit peuple à tout ce qui vient de se passer, le Chœur dit : Il ne reste plus que les gardes. Eux, tout ça leur est égal ; c'est pas leurs oignons. Ils continuent à jouer aux cartes. [...]
[...] Voyez le personnage de Hoederer dans Les mains sales de Sartre. Les deux auteurs se sont disputés par articles de presses interposés et Sartre a dit de Camus qu'il n'était qu' une belle âme et ne comprenait rien à la politique. Ils étaient déjà totalement en froid depuis des années et cela n'a rien arrangé La morale du simple citoyen s'applique-t-elle aux politiques au pouvoir, ou aux révoltés, même avec raison ? Créon va perdre sa femme et son fils parce qu'il a voulu, envers et contre tout, maintenir son point de vue et son autorité pour rester dans son rôle. [...]
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