L'histoire, assez compliquée, nous dévoile dans toute leur diversité les faits et gestes d'un petit groupe de garçons, collégiens ou étudiants. Bernard Profitendieu, fils d'un haut magistrat découvre qu'il n'est pas le fils de ce dernier, qu'il n'est que le fruit d'une faute de sa mère, jalousement tenue secrète. C'est assez pour qu'il se révolte. Son ami Olivier Molinier, subit tout autant que lui l'attirance de l'aventure, mais, étant timoré, il espère aide et conseil de son oncle Edouard, lequel est écrivain et lui manifeste un certain intérêt (...)
[...] Elle dirige sa vie, ne la subit pas et a développé un instinct animal pour se protéger. Sa personnalité est en contraste avec celle de Laura. Chez les hommes : - Robert Passavant qui représente en réalité Jean Cocteau cherche à être connu avec son roman La Barre fixe. - Lapérouse est un homme dépressif. Il ne s'entend pas avec sa femme et se plaint tout le temps. Il tente de se suicider car il se sent vieux. Le suicide de Boris l'exorcisera. C. [...]
[...] Il aura ainsi toute latitude pour courtiser Lady Lilian Griffith, créature fort élégante et des plus perverses. Par l'intermédiaire de son frère Vincent, Olivier a fait la connaissance du Comte de Passavant, homme de lettres vulgaire et de mœurs douteuses. Celui-ci est en train de fonder une revue et veut avoir, en plus de l'avis de jeunes gens, leur contribution effective. Enfin, Georges, le dernier frère d'Olivier, qui fréquente l'école Vedel-Azaïs, passe encore pour un gamin, mais n'en mène pas moins une vie secrète. [...]
[...] Elle est maîtresse de sa sexualité, elle assume son homosexualité. - Bronja, quant à elle, n'a que dix ans, elle est donc innocente. Elle incarne l'amour pur avec Boris. - Mme Sophroniska est un ange salvateur, de sagesse. Chez les hommes : - Bernard est un enfant illégitime, sa devise : carpe diem. Son amour avec Laura est platonique (homosexualité). Il crée sa propre philosophie et ne dépend de personne. - Olivier est beau, tendre, intelligent. Il fait une tentative de suicide après un excès de joie. [...]
[...] - Autobiographiques : Edouard écrit un journal - La mise en abîme : Gide se fait théoricien des romans à travers un roman. Il met du vraisemblable dans la fiction et renverse le rapport réel/fiction. Le livre est le canalisateur du réel et non l'inverse. - Omniprésence du style lyrique : drame bourgeois, monologues intérieurs. Il y a prédominance des sentiments avec l'emploi du je et les introspections et analyses des personnages. - Chaque évènement est raconté de différents points de vues. [...]
[...] Les lieux IV.) Les particularités stylistiques du roman Analyse : I.)Vie et œuvre de Gide. A.Biographie. André Gide est né en 1869 et est mort en 1951. Par le biais de certaines de ses œuvres, il dénonce le colonialisme, le fascisme, l'hitlérisme et le soviétisme. Il recevra le Prix Nobel en 1947. Ses principales œuvres sont : - Les Nourritures terrestres (1897) - Le Prométhée mal enchaîné (1899) - L'immoraliste (1902) - Retour de l'URSS (1936) - Retouches à mon retour d'URSS B.Bibliographie sélective. [...]
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