Analyse sémiotique du conte : Les trois langages

Résumé du document

Vous effectuerez l'analyse narrative du texte suivant. Vous procéderez selon les étapes suivantes :
Vous pouvez vous appuyer sur une étude figurative préalable, en relevant en particulier les figures d'acteur et les transformations qui les affectent ;
Vous construirez les principaux programmes narratifs en indiquant bien les quatre phases qui les constituent, les postes actantiels et les différents objets mis en circulation ;
Vous proposerez une hypothèse d'organisation de ces programmes narratifs ;
Enfin, à partir de ces observations et constructions, vous proposerez quelques hypothèses à caractère anthropologique pour rendre compte de la signification du texte que vous aurez étudié. Vous les réunirez en une synthèse ne dépassant pas 3000 caractères.

Extraits

[...] Il semble être un paquet qui est transporté de ville en ville. Son père l'éloigne pensant lui donner une chance d'apprendre. Et en effet, cela va être une chance, car le jeune homme va lors de venir un sujet. On perçoit cela dès le premier voyage. Certes, lorsqu'il revient devant son père, il reprend sa position d'objet, néanmoins durant un an il est devenu maître de lui-même et bien que sur l'ordre de son père, il a appris. Cela s'est fait grâce à un tiers, un maître, mais c'est le jeune homme qui a acquis un savoir. [...]

[...] Il faut donc du temps pour acquérir un savoir, cela demande du travail et il faut se donner de la peine pour l'obtenir. De plus, il ne faut pas se fier aux apparences, car chaque savoir a une utilité. Le langage : La figure du langage est toujours un objet dans le texte, car il s'apprend. Il est question ici de trois langages différents : celui des chiens, celui des grenouilles et celui des oiseaux. On peut remarquer que ces trois espèces vivent chacune dans un milieu différent. [...]

[...] Mais ils ont aussi les compétences requises pour faire ce qu'ils veulent et exprimer leur interprétation. Performance : Objet valeur : la vie Valeur : la justice La performance ne va pas être réalisée, car la phase de manipulation a échoué. Le comte n'a pas réussi à les convaincre du bien-fondé de sa décision. Le vouloir faire n'est donc pas utilisé par le roi. Il ne s'adresse qu'au devoir faire et c'est là son erreur. En effet, le vouloir faire peut dépasser le pouvoir faire et les gens refusent de tuer le fils. [...]

[...] Le signe a lieu à l'entrée du jeune homme dans l'église et les cardinaux demandent au jeune homme s'il accepte de devenir le pape. Le jeune homme hésite la phase de manipulation n'est donc pas totalement réussie, mais les colombes interviennent et parviennent à décider le jeune comte d'accepter. Ce sont donc elles qui réalisent la dynamique de persuasion. Compétence : Les colombes sont une aide pour le jeune homme mais elles l'aident, car il est un être bon. Il est donc en quelque sorte responsable de ce qui lui arrive. [...]

[...] On assiste à l'ordre donné par le père au fils, on est donc dans le devoir faire, car le fils n'a pas son mot à dire. Le vouloir faire n'entre pas en jeu. On n'assiste pas à la phase de manipulation du maître. On peut en déduire qu'elle est identique à celle qui concerne le fils. Il n'y a pas à proprement parler de dynamique de persuasion, le comte ne se préoccupe pas de donner des arguments pour persuader son interlocuteur. [...]