Le divertissement est l‘illustration de la misère de l‘Homme sans Dieu : « Voilà tout ce que les hommes ont pu inventer pour se rendre heureux ». Il est un phénomène de psychologie profonde qui consiste pour l‘Homme à se fuir, à s‘évader, à se boucher les yeux devant une réalité déplaisante : « Les hommes n‘ayant pu guérir la mort, la misère, l‘ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n‘y point penser ».
[...] Le divertissement pascalien Pascal identifie le Souverain Bien avec Dieu : le malheur serait alors privation de Dieu quand le bonheur est possession de Dieu. Une illustration de la misère de l'Homme sans Dieu Le divertissement est en ce sens l'illustration de la misère de l'Homme sans Dieu : « Voilà tout ce que les hommes ont pu inventer pour se rendre heureux ». Il est un phénomène de psychologie profonde qui consiste pour l'Homme à se fuir, à s'évader, à se boucher les yeux devant une réalité déplaisante : « Les hommes n'ayant pu guérir la mort, la misère, l'ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n'y point penser ». [...]
[...] « Ainsi s'écoule toute la vie. On cherche le repos en combattant quelques obstacles et, si on les a surmontés, le repos devient insupportable, par l'ennui qu'il a engendré. Il faut s'en sortir, et mendier le tumulte » Deux thèses, toutes deux plausibles, se dégagent alors : « Sans divertissement il n'y a point de joie ; avec le divertissement il n'y a point de tristesse » « La seule chose qui nous console de nos misères est le divertissement, et cependant c'est la plus grande de nos misères. [...]
[...] Mais le divertissement nous amuse et nous fait arriver insensiblement à la mort » Ainsi, l'Homme sans Dieu se livre au divertissement et oublie sans la guérir sa misère profonde. Cette image laisse entrevoir une autre image : celle de l'Homme heureux en Dieu. « - On rate toujours sa vie, du moment qu'on meurt. - Oui, quand on meurt trop tôt, s'exclame Pierre. - On meurt toujours trop tôt ou trop tard » « Les jeux sont faits, voyez-vous. [...]
[...] Pourtant, dans l'agitation même se découvre une aspiration profonde au repos. Par exemple, un chasseur pense que le lièvre est le but de sa chasse et que sa possession fait accepter la fatigue qu'il se donne à le chasser. En revanche, il ne voudrait pas l'acheter : le chasseur croit chercher le repos mais il ne recherche en fait que l'agitation. L'agitation sans but ne fournit pas un vrai divertissement, il faut se donner l'illusion d'un objet à atteindre (ex : poker sans argent Ainsi, le divertissement associe l'agitation réelle à l'illusion d'un repos à venir, qui, lorsqu'il est atteint, est ennui. [...]
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