Analyse de "La chute" d'Albert Camus par rapport aux pensées philosophiques de Sartre, de Hanna Arendt et de Skinner. Les conceptions d'individualisme, d'éthique, du bien et du mal, de choix et de libertés sont abordées.
[...] Vive donc le maître, quel qu'il soit, pour remplacer la loi du ciel. «Notre père qui êtes provisoirement ici Nos guides, nos chefs délicieusement sévères, Ô conducteurs cruels et bien aimés p.141-142» Son expérience lui fit comprendre que l'être n'est pas profondément bon, il est méfiant, ennuyé et vaniteux et par le fait même ses trois tendances sont les moteurs de son comportement. Ce personnage qui était promoteur d'une liberté et n'en veut tout simplement plus depuis qu'il en a eu peur. [...]
[...] La pensée qui n'a pas fait son œuvre chez ce personnage, serait interprétée par Hanna Arendt par son incapacité de se remettre en question, de se juger soi-même, de se mettre à la place de la femme et d'avoir un bon jugement. D'après sa déclaration et la théorie d'Arendt, nous pouvons conclure que la liberté proviendrait d'une absence de pensée si la liberté est définie comme une soumission à ses vices, puisqu'il nous fait part de sa peur de la liberté. Puis, il nous manifeste son désir de consentir à la servitude des attentes de la société, celle qui le mène au bien. Albert Camus par rapport à Skinner Enfin, comparons la déclaration de Jean-Batiste Clamence avec la théorie de Skinner. [...]
[...] Pourtant, la théorie de Sartre est opposée à celle de Camus, elle demeure essentiellement basée sur la liberté et la notion de choix. Dans le cas du personnage d'Albert Camus, nous pouvons constater que le choix de la liberté le mène au mal et le choix de la servitude au bien. Selon Camus, lorsqu'il aide les personnes âgées à traverser la rue, il sert sa vanité parce qu'en posant un bon geste, il valorise son ego et de plus, il sert les attentes de la société. [...]
[...] Elle croit que l'homme soumet ses actions à des idéaux et à des exigences qu'il juge idéal, il se sent donc obligé d'y répondre sous la menace de sa dignité, comme Camus qui explique le comportement de l'homme comme une réponse à ses vices pour répondre à une attente de la société. C'est pourquoi tous les deux peuvent affirmer que l'acte de ce personnage est immoral. Mais, la notion du bien et du mal y est expliquée par Camus de façon différente de celle d'Hanna Arendt. Puisque pour Camus, le mal est une conception de l'être humain qui demeure viscérale. Il se situe dans l'ego des gens et dans l'individualisme de nos sociétés. Il se manifeste par la méfiance, par l'ennui et la vanité de l'être humain. [...]
[...] Il est donc condamné à la servitude des besoins que lui soumet son ego. De plus, le clonage étant un des projets déterminant de l'éthique du nouveau millénaire qui est conséquemment inventé par ses membres démontre le grand penchant de notre société vers l'individualisme. La chute Le personnage édifié par l'auteur entretient son ego comme la prunelle de ses yeux tout au long de sa vie. Pour se percevoir comme un bon être humain, il est serviable, cultivé, adroit, distingué, charmeur (et bien d'autre) pour se conformer aux exigences de la société. [...]
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