Analyse de l'ouvrage de Bruno Latour, "Aramis ou l'amour des techniques". Ouvrage de "scientification" qui est un style utilisé pour mettre ensemble technique et science sociale, opérer une fusion entre deux univers dont tout sépare. L'univers de la culture et de la technologie et trois genres littéraires, le roman, le dossier bureaucratique et le commentaire sociologique. Il va réaliser une enquête sociologique en l'exposant en fiction et en transposant tout les éléments au sein d'un thriller policier.
[...] Il ne réside ni dans le social, ni dans les techniques. Il tient les hommes ensemble mais ceux-ci à leur tour, le tiennent rassemblé. Aramis n'est ni humain, ni inhumain, il est un moyen de transport que les humains investissent et qui investi les humains. Ce n'est ni un sujet, ni un objet. Alors comment le qualifier au mieux ? Un projet de telle ampleur nécessite une certaine organisation afin que tous les acteurs puissent facilement s'y retrouver. Car comme l'écrit Norbert dans son manuel ; C'est au détour que l'on reconnait l'acte technique, depuis l'aube des temps. [...]
[...] Ceux-ci sont appelés acteur ou actants. Le réseau est hétérogène, composé d'éléments divers ayant leur importance respective. En plus de ces nombreuses visions différentes et indéniablement complémentaires, il utilise diverses figures de rhétoriques d'écriture comme la prosopopée afin de faire parler Aramis et de lui donner plus de vie. Cette ingéniosité confère à cette enquête sociologique un appétit d'informations et pousse le lecteur à dévorer les pages. Dans cette originalité créative, il est important de dire que Bruno Latour n'a pas omis une certaines rigueur, cela, dans le fait qu'il dissocie bien ces genres en les typographiant différemment, on ne mélange pas des entretiens avec de la méthodologie au risque que perdre de la scientification, de la pertinence et de la compréhension. [...]
[...] Francq Travail réalisé par : Arnaud Dermagne NOMA : 7339-04-00 Année académique 2006-2007 Introduction : Qui à tué Aramis ? Qui est cet Aramis ? La première idée qui nous vient à l'esprit est celle d'un personnage de littérature de cape et d'épée. Athos, Porthos et . Aramis, connu pour leurs joutes (romanesque) les opposants au cardinal et ses agents afin de préserver l'honneur de la reine Anne d'Autriche. Mais qui aurait bien pu avoir tué Aramis? On ne le sait pas. Mais posez plutôt cette question à un ingénieur techniciens des transports en France, il saura vous répondre. [...]
[...] L'industriel dit qu'un autre Aramis était faisable mais que l'exploitant a demandé l'impossible. Tous les ingénieurs ont foi en Aramis mais ils ne parlent pas des coûts, de l'exploitation, Apres cela il revient à une position d'infaisabilité, il n'est pas viable et l'exploitation est infaisable. Selon l'apprenti, il faut refaire de la sociologie classique. Les conclusions de l'ouvrage sont l'œuvre de l'apprenti qui a du les faire seul, sans l'aide de son maître Celles-ci disent que ; Aramis n'avait encaissé aucune des transformations de son environnement. [...]
[...] Aucun projet ne nait rentable, efficace, génial Pour qu'un projet de recherche augmente sa réalité, il faut que des compromis socio-techniques soient passés. Mais ce compromis n'est pas chose aisée car il faut mêler social et technique, et donc de l'humain et du non-humain. Norbert nous dit que : Derrière les acteurs, d'autres apparaissent ; derrière les intentions, d'autres intentions ; entre les buts variables - et les volontés variables - pullulent des buts intermédiaires et des sous entendus, qui tous exigent d'être pris en compte Il faut tout prendre en compte pour les ingénieurs afin que Aramis soit viable. [...]
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