Les Amours, Ovide, élégiaques latins, références mythologiques, élégies
Ovide (Publius Ovidius Naso) naquit à Sulmone en -43, en Italie centrale. Après avoir visité la Sicile et la Grèce, il étudie le droit à Rome et devient avocat, comme le voulait son père, bien qu'il soit déjà intéressé par la poésie. En 15 avant Jésus-Christ, il publie Les Héroïdes, recueil de lettres écrites par des héroïnes mythologiques (sous forme poétique) et destinées à leurs amants, puis un recueil de poèmes intitulé Les Amours.
[...] Omont et à M. le bibliothécaire de Saint-Gall. Ce texte est donc fondé sur les principaux manuscrits, ne ressemble pas toujours à celui de Merkel-Ehwald, et certaines variantes de traduction sont empruntées à la vulgate. J.-P. Néraudau a du éviter les pièges inhérents aux jeux de mots et à la forme, ce à quoi il est parvenu grâce aux traductions antérieures et à la thèse latine de René Pichon (aux éditions de Némethy et de Brandt) dont Philippe Martinon a fait suivre le commentaire de sa propre version en vers, et grâce à l'aide que son ancien reviseur lui a apportée. [...]
[...] Ainsi, les différentes pièces sont en accord avec le titre de l'ouvrage (à l'exception des numéros et 15 du livre III ; confer PLESSIS, la Poésie latine) : par exemple, Ovide nous raconte la liaison d'une femme nommée Corinne en nous en présentant tous les aspects, des prémices des sentiments amoureux à la rupture définitive. Cette seule pièce suffit d'ailleurs à montrer le manque d'originalité des thèmes développés ici, puisque nous les retrouvons chez les autres élégiaques latins (qui les avaient eux-mêmes découverts chez les Alexandrins) et dans Les Héroïdes ou dans l'Art d'aimer. La question reposant sur l'existence possible de Corinne a été longuement discutée, et M. [...]
[...] En 15 avant Jésus-Christ, il publie Les Héroïdes, recueil de lettres écrites par des héroïnes mythologiques (sous forme poétique) et destinées à leurs amants, puis un recueil de poèmes intitulé Les Amours. Ensuite, il écrit Les Métamorphoses, un poème composé de 230 fables racontant les transformations d'humains en plantes, en minéraux, ou en animaux. En 8 après Jésus-Christ, l'Empereur Auguste le condamne à s'exiler en Roumanie (à Tomes). Même après la mort d'Auguste (en il n'est pas rappelé dans son pays. Il écrit alors des recueils de lettres élégiaques adressées à ses proches, les Tristes et les Pontiques. Il meurt en 17. [...]
[...] Il les a publiés pour la première fois environ 10 ans plus tard ; ainsi, l'élégie sur la mort de Tibulle doit se placer peu de temps après sa mort (en et une autre pièce fait écho au triomphe d'Auguste en 16. Cette édition en cinq livre avait-elle réellement été donnée au public ? Ne s'agissait-il pas d'une première forme qui n'avait jamais été connue ? Ces questions nous mènent à nous interroger sur la raison pour laquelle Ovide aurait parlé d'un ouvrage inconnu des autres. Ainsi, le fait qu'il nous ait dit qu'il avait réduit son poème à trois livres prouve qu'une édition en cinq été déjà parue auparavant, cette indication ayant été inutile dans le cas contraire. [...]
[...] MARTINON, les Amours d'Ovide). Néanmoins, ce recueil rencontre à peu près le même succès auprès des modernes que celui auquel il avait le droit au temps de l'Empereur Auguste, comme le prouve le fait que nous ayons retrouvé certains de ses vers gravés ou crayonnés sur les murs de Pompéi (confer Gaston BOISSIER, l'Opposition sous les Césars). J.-P. Néraudau a adopté l'orthographe du Puleaneus (manuscrit de la Bibliothèque nationale, 9ème siècle) et s'est appuyé sur le texte de ce dernier, ainsi que sur celui du Regius (10ème siècle). [...]
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